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Chine

Chine: six personnes dont trois enfants tués dans une attaque contre une école maternelle

Une école maternelle à Handan, en Chine, le 29 novembre 2017 (image d'illustration).

Une école maternelle à Handan, en Chine, le 29 novembre 2017 (image d'illustration). - AFP

Une nouvelle attaque contre une école s'est produite en Chine, tuant six personnes dont trois enfants dans le sud du pays.

Nouveau drame dans une école en Chine. Une attaque au sein d'une école maternelle a fait six morts et un blessé lundi à Lianjiang, dans le sud de la Chine, a indiqué une porte-parole de la municipalité.

Parmi les sept victimes figurent "un enseignant, deux parents et trois élèves". "Un suspect a été arrêté", a déclaré la porte-parole, sans pouvoir dans l'immédiat donner de détails sur l'âge ou l'identité des victimes, ni le type d'arme employé. Selon la police, le suspect arrêté est un jeune homme de 25 ans.

Des attaques qui se multiplient dans les écoles

L'attaque a eu lieu le matin vers 7h40 dans la ville de Lianjiang, située dans la province du Guangdong, selon le média soutenu par l'Etat China News Network.

Les attaques à l'arme blanche se sont multipliées ces dernières années en Chine, où la loi interdit aux citoyens de détenir des armes à feu. Des attaques mortelles visant spécifiquement les écoles ont eu lieu dans le pays, incitant les autorités à renforcer la sécurité autour des établissements scolaires.

En août 2022, une attaque dans une école maternelle avait fait trois morts et six blessés dans la province de Jiangxi, au sud-ouest. En avril 2021, deux enfants ont été tués tandis que 16 autres ont été blessés lors d'une attaque au couteau dans la ville de Beiliu, au sud du pays. En 2019, ce sont huit enfants qui ont perdu la vie le jour de la rentrée, dans le centre du pays, poignardés dans leur établissement.

En 2018, un individu avait tué neuf collégiens à la sortie de leur établissement dans la province du Shaanxi, au nord. L'homme, condamné à mort et exécuté dans les mois qui suivirent, avait dit avoir agi par vengeance après avoir été victime de harcèlement lorsqu'il était élève du même collège.

Les vidéos prises par des témoins des attaques et publiées sur le réseau social chinois Weibo sont rapidement supprimées par les autorités.

F.B. avec AFP