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Amérique du Nord

Pour protester contre Trump, une juge du Texas porte un "pussy hat" en salle d'audience

Des manifestantes coiffées d'un "Pussy Hat" le 2 février 2017 à Las Vegas lors d'une marche contre Donald Trump

Des manifestantes coiffées d'un "Pussy Hat" le 2 février 2017 à Las Vegas lors d'une marche contre Donald Trump - Ethan Miller-AFP

Une juge élue du Texas, démocrate, a présidé fin janvier une commission locale coiffée d'un "pussy hat", en pleine salle d'audience. Ce bonnet rose, apparu lors de la Marche des femmes, est devenu un symbole des opposantes à Donald Trump.

Certains élus affichent désormais publiquement et officiellement leur opposition à Donald Trump. C'est le cas de la démocrate Sarah Eckhardt, une juge élue du comté de Travis, dans le centre du Texas. Au poste similaire à celui d'un maire, elle a présidé une commission locale fin janvier coiffée d'un "pussy hat" rose, rapporte la chaîne locale KVUE.

Le symbole de l'opposition à Donald Trump

Apparus lors de la Marche des femmes au lendemain de l'investiture de Donald Trump, les "pussy hat", ces femmes portant des bonnets roses, sont devenues le symbole de l'opposition au nouveau président des États-Unis. Des bonnets roses avec des oreilles de chat pour rappeler le sexisme du milliardaire.

Car "pussy", un terme vulgaire pour désigner le sexe féminin, a été employé par Donald Trump lui-même. Durant la campagne de la primaire républicaine, une ancienne vidéo datant de 2005 était ressortie. Elle montrait le magnat de l'immobilier tenant des propos obscènes et dégradants vis-à-vis des femmes.

"Vous pouvez les attraper par la chatte"

"Quand vous êtes une star, (les femmes) vous laissent faire, vous pouvez faire tout ce que vous voulez, les attraper par la chatte, faire ce que vous voulez."

Sur son compte Twitter officiel, Sarah Eckhardt‏ ne cache pas son opposition à Donald Trump et a posté plusieurs messages de soutien à la Marche des femmes. Comme avec cette photo des "vraies beauté" de la manifestation: quatre jeunes femmes avec en écharpe "Miss droits de l'homme", "Miss liberté", "Miss résistance" et "Miss sanctuaire", du nom de ces villes qui mènent la fronde contre Donald Trump.

Céline Hussonnois-Alaya