Meurtre de Charlie Kirk: des images du suspect en fuite diffusées par les autorités américaines

Après plus de 24 heures de traque infructueuse, les autorités ont appelé ce jeudi 11 septembre la population américaine à les aider à retrouver le meurtrier de l'influenceur conservateur Charlie Kirk.
La police a annoncé avoir retrouvé l'arme du crime, un fusil à verrou, dans des bosquets ainsi qu'une empreinte de chaussure et une empreinte de paume. Les photographies d'un suspect ont été publiées par le FBI. Elles montrent un homme svelte portant des vêtements sombres, avec un pull à manches longues arborant le drapeau américain, des lunettes de soleil et une casquette.

Le FBI a également partagé des vidéos du suspect, le montrant en train de courir sur le toit d'un bâtiment avant d'en sauter et de continuer sa route en marchant.
La police a annoncé une récompense pouvant aller jusqu'à 100.000 dollars pour toute information en lien avec l'enquête.
Les motivations du meurtrier toujours inconnues
Porte-drapeau de la jeunesse trumpiste désormais vu comme un "martyr" par la droite américaine, Charlie Kirk a été tué mercredi d'une balle dans le cou alors qu'il participait à un débat public dans une université de l'Utah, dans l'ouest des Etats-Unis.
Si l'identité et les motivations du meurtrier sont toujours inconnues, le FBI, la police fédérale, a évoqué un acte "ciblé." Dans la soirée de jeudi, le gouverneur républicain de l'Utah a rendu compte des derniers éléments de l'enquête, sans révéler d'avancée majeure en l'absence d'arrestation. "De nombreuses preuves médico-légales sont actuellement en cours d'analyse", a assuré Spencer Cox lors d'une conférence de presse.
Mettant en garde contre la "désinformation", il a surtout lancé un appel au public qui a déjà fourni 7.000 "pistes et indices" aux enquêteurs. "Nous ne pouvons pas faire notre travail sans l'aide de la population", a-t-il plaidé.
"Nous allons attraper cette personne", a-t-il encore juré, promettant d'exiger "la peine de mort" contre elle.
De son côté, Donald Trump, qui avait dès mercredi mis en cause la responsabilité de la "gauche radicale", appelle désormais à la retenue. "Il militait pour la non violence. C'est de cette manière que je voudrais que les gens répondent", a déclaré jeudi le président républicain, qui a aussi annoncé qu'il remettrait à la victime de 31 ans la médaille présidentielle de la Liberté à titre posthume.