Guerre en Ukraine: Trump affirme avoir eu un "très bon entretien téléphonique" avec Zelensky

Selon Donald Trump, une "grande partie" de sa discussion avec le président ukrainien a été basé sur l'appel passé mardi "avec le président Poutine afin d'aligner les demandes et les besoins de la Russie et de l'Ukraine".

La conversation a duré environ une heure entre le président américain et son homologue ukrainien. Sur son réseau social Truth Social, Donald Trump a affirmé ce mercredi 19 mars avoir eu un "très bon entretien téléphonique" avec Volodymyr Zelensky, ce dernier évoquant de son côté une "conversation positive, très approfondie et franche".

"Une grande partie de la discussion a été basée sur l'appel passé hier avec le président Poutine afin d'aligner les demandes et les besoins de la Russie et de l'Ukraine", a indiqué Donald Trump. Mardi, le président des États-Unis et Vladimir Poutine sont convenus d'un cessez-le-feu limité aux frappes sur les infrastructures énergétiques pour un mois.

"L'une des premières étapes vers une fin définitive de la guerre pourrait être l'arrêt des frappes contre les infrastructures énergétiques et civiles", a écrit Volodymyr Zelensky, qui dit "soutenir cette démarche". "L'Ukraine a confirmé sa volonté de la mettre en œuvre", a-t-il encore assuré.

Selon le président ukrainien, les États-Unis "ont également proposé un cessez-le-feu inconditionnel sur la ligne de front", une "proposition que l'Ukraine a également acceptée". "Les équipes ukrainienne et américaine sont prêtes à se rencontrer en Arabie saoudite dans les prochains jours pour poursuivre la coordination des efforts en faveur de la paix", ajoute Volodymyr Zelensky.

Les deux chefs d'État ont également évoqué "la situation dans la région de Koursk, la question de la libération des prisonniers de guerre et le retour des enfants ukrainiens capturés par les forces russes". D'après un communiqué lu par la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, Donald Trump entend ainsi "œuvrer" pour rapatrier les enfants ukrainiens "enlevés".

V.G. avec AFP