Fusillade : les collèges et lycées régulièrement pris pour cible aux Etats-Unis

Vendredi, l’école de Newtown a été le lieu d’une fusillade qui a fait 28 victimes. C’est la première fois que des enfants aussi jeunes sont pris pour cibles. Mais les collèges et les lycées américains sont régulièrement touchés dans le pays.

La fusillade vendredi à l’école primaire de Newtown a fait 20 petites victimes. C’est la première fois que de si jeunes enfants sont pris pour cible. Mais aux Etats-Unis, les établissements scolaires sont régulièrement les théâtres de tueries.

Depuis 1999, c’est la cinquième fois qu’une fusillade se déroule dans l’enceinte d’un établissement scolaire ou universitaire aux Etats Unis. Le 20 avril 1999, deux lycéens de 17 et 18 ans ouvrent le feu au lycée Columbine, dans le Colorado. Douze élèves et un enseignant sont tués, tandis que les deux tireurs se suicident. L’évènement aura un retentissement international pendant des années, ouvrant un débat sur la facilité avec laquelle les deux adolescents se sont procuré leurs armes, et sur la violence de certains jeux vidéo.

En 2005, un autre adolescent tue cinq lycéens et quatre adultes dans son établissement, à Red Lake, dans le Minnesota, avant de se suicider lui aussi.

Virginia Tech, le plus grand massacre en temps de paix

Deux ans plus tard, en 2007, la fusillade de Virginia Tech est le plus grand massacre commis aux Etats-Unis en temps de paix. Sur le campus de son université, un étudiant de 23 ans tue 32 personnes et se donne la mort. Le tireur avait été diagnostiqué déficient mental quelques années plus tôt. Un tribunal avait estimé qu’il était un danger pour lui-même et pour les autres, mais il n’avait pas fait l’objet de soins.

Enfin le 2 avril dernier, c’est dans une université chrétienne de Californie que se déroule une nouvelle tuerie. Un étudiant de 43 ans, exclu de l’établissement quelques mois plus tôt pour des problèmes disciplinaires, abat 7 personnes, et en blesse 3 autres. Arrêté par la police, il expliquera son geste par la colère ressentie suite à sa mise à pied de l’université.

A.K. avec Antoine Pollez