États-Unis: vers une suppression de 1.200 postes de fonctionnaires au sein de la CIA?

Le Washington Post affirme vendredi 2 mai que l'administration de Donald Trump a indiqué à des parlementaires que les postes au sein de l'agence de renseignement extérieur seraient supprimés sur plusieurs années, pour répondre à la volonté du président américain de réduire le nombre de fonctionnaires.

La principale agence américaine de renseignement extérieur, la CIA, va supprimer 1.200 postes, rapporte le Washington Post vendredi 2 mai, au moment où la Maison Blanche a dévoilé un projet de budget d'austérité.

Le gouvernement de Donald Trump a fait savoir à des parlementaires que les suppressions de postes à la CIA allaient intervenir sur plusieurs années, sans licenciements, écrit le quotidien américain.

Un porte-parole de l'agence de renseignement n'a pas confirmé ces chiffres mais a déclaré que son directeur, John Ratcliffe, "agissait rapidement pour s'assurer que le personnel de la CIA répondait aux priorités de sécurité nationale définies par le gouvernement".

Ces changements doivent "placer la CIA en meilleure position pour assurer ses missions".

Donald Trump veut supprimer des milliers de postes de fonctionnaires

L'agence était devenue plus tôt cette année la première au sein de la galaxie américaine du renseignement à proposer de mener des coupes en son sein, répondant à la volonté de Donald Trump de supprimer des milliers de postes de fonctionnaires et de réduire la place de l'Etat fédéral.

Le nombre d'employés de la CIA, ainsi que son budget total, ne sont pas publics. Des informations révélées en 2013 par le lanceur d'alerte Edward Snowden et publiées dans le Washington Post avaient toutefois révélé un total d'environ 21.000 employés.

Selon le Washington Post vendredi, des coupes vont aussi toucher la NSA, une autre agence de renseignement notamment spécialisée dans l'écoute et le cyberespionnage.

La Maison Blanche a par ailleurs dévoilé vendredi la première ébauche de budget du second mandat de Donald Trump, un projet qui taille dans les programmes allant à l'encontre de ses idées ultra-conservatrices, en n'épargnant que les dépenses militaires et sécuritaires.

GJ avec AFP