"Je suis prête": Kamala Harris veut débattre avec Donald Trump, le républicain préfère attendre

Kamala Harris, le 22 juillet 2024 à la Maison Blanche - Andrew Harnik / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Kamala Harris s'est dite ce jeudi 25 juillet prête à débattre avec Donald Trump, à qui elle sera opposée à la présidentielle de novembre, reprochant au magnat républicain d'essayer d'échapper à ce face-à-face. "Trump a accepté un débat le 10 septembre. Il semble maintenant qu'il rétropédale", a raillé la candidate démocrate, dans un message sur le réseau X, assurant au contraire être elle "prête".
Donald Trump avait indiqué être "tout à fait" enclin à débattre avec elle, mais sous d'autres conditions, le choix de la chaîne prévue, ABC, ne lui convenant plus.
"Il serait inopportun de programmer quoi que ce soit avec Harris car les démocrates pourraient très bien changer d'avis", a répondu l'équipe de Donald Trump dans un communiqué ce jeudi 25 juillet. Le milliardaire pourrait donc refuser tout débat tant que Kamala Harris ne sera pas officiellement désignée par le Parti démocrate comme sa candidate.
L'ancien président républicain avait convenu avec Joe Biden de débattre à deux reprises en amont du scrutin présidentiel de novembre, le 27 juin et le 10 septembre.
Un débat initialement prévu entre Biden et Trump
Depuis le retrait du président démocrate, Kamala Harris a repris le flambeau, et a lancé sa campagne, désormais forte d'un large soutien parmi les démocrates. "Ils l'ont poussé dehors, Pelosi, Obama et d'autres", a accusé Donald Trump à propos de Joe Biden.
Le rôle qu'ont pu jouer en coulisses l'ancienne présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et l'ancien président Barack Obama, figures influentes du Parti démocrate, dans ce retrait est largement commenté depuis plusieurs jours dans la presse américaine.
Kamala Harris, désormais quasiment assurée d'être investie officiellement par son parti pour l'élection présidentielle de novembre, avait été violemment attaquée par Donald Trump mercredi soir, lors d'un meeting de campagne en Caroline du Nord.
Il l'avait notamment accusée d'être favorable à l'"exécution de bébés" dans une diatribe anti-avortement. L'ancien président l'a aussi, comme pour chacun de ses opposants, affublée d'un sobriquet: "Kamala-la-menteuse".