Boston, un exemple pour la prise en charge des blessés

Les pompiers de Boston sur les lieux du drame, le 15 avril dernier. - -
Le 15 avril, deux bombes artisanales explosaient à l'arrivée du marathon de Boston, faisant trois morts et 264 blessés. Un bilan certes lourd, mais qui aurait pu être bien pire, estiment un mois plus tard deux revues médicales américaines. Le New England Journal of medicine et le Journal of American medical association se sont penchés sur la gestion de la crise et leur conclusion est unanime: elle a été exemplaire, nous apprend le blog "Des risques et des hommes" du Monde.fr.
Aucun blessé n'est en effet décédé de ses blessures, pourtant parfois très graves. Si la chance a pu jouer, les deux revues soulignent également l'efficacité de leur prise en charge: en une heure, tous les blessés étaient hospitalisés, les plus sérieux ayant pu être évacués en vingt minutes.
Centre de coordination unique
Explications? Depuis les attentats du 11-Septembre, les hôpitaux de Boston suivaient de près la réaction des services médicaux d'urgence dans les villes où se sont produits des attentats, comme à Madrid. Ils ont mené en conséquence des exercices pour parer la même éventualité et étaient prêts, le jour de l'attentat, à accueillir en un laps de temps très court un afflux important de blessés.
Un autre point fort a été la coordination. Pompiers, médecins, infirmiers, services de police et sauveteurs volontaires des ONG ont été supervisés par un centre de coordination unique, qui a organisé la circulation des ambulance et la répartition des blessés dans les différents hôpitaux. Ce qui a permis aux blessés les plus atteints d'être hospitalisés en priorité, et donc d'éviter des pertes.
>> À lire sur lemonde.fr