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États-Unis

Baltimore: un fan de Michael Jackson danse face à la police

Le "Michael Jackson de Baltimore" face aux policiers, le 27 avril.

Le "Michael Jackson de Baltimore" face aux policiers, le 27 avril. - Capture d'écran Twitter

A l'heure où de violents affrontements entre protestataires et forces de l'ordre émaillaient la ville de Baltimore, aux Etats-Unis, lundi, un homme a décidé de s'opposer pacifiquement à la police, avec des chorégraphies de Michael Jackson.

Il a attiré l'attention de la police, à sa manière. Lundi soir, à Baltimore, à l'heure où de violentes émeutes secouaient la ville, à la suite des obsèques de Freddie Gray, un jeune Noir mort le 19 avril, quelques jours après son interpellation par la police, un homme a décidé de montrer son opposition aux forces de l'ordre, en dansant.

Face aux policiers et sous le ballet des hélicoptères

Alors que les sirènes de police retentissaient de toutes parts face aux pillages et aux incendies, dans cette ville du Maryland située à une soixantaine de kilomètres de Washington, un homme, visiblement fan de Michael Jackson, a décidé de prendre part aux protestations, mais d'une façon différente.

Vêtu d'un blouson en cuir, l'homme a entrepris de reproduire l'une des célèbres chorégraphies du chanteur sur le titre Beat It, en pleine rue, face à une ligne de policiers en armes et boucliers, et sous le ballet des hélicoptères surveillant la ville.

Dans l'après-midi, à la tombée de la nuit, à la croisée de deux avenues, sur le toit d'un camion, ce danseur des rues, déjà surnommé "le Michael Jackson de Baltimore", a été filmé à plusieurs reprises en train de narguer à sa manière les policiers. Les vidéos ont été postées sur les réseaux sociaux et retweetées plusieurs centaines de fois.

Une autre vidéo le montre, toujours sur le toit d'un camion, mais dansant cette fois-ci sur un autre titre de Michael Jackson, They don't care about us, pendant que des manifestants le filment avec leurs téléphones portables.

Baltimore a été, lundi, le théâtre de violences et d'émeutes, à la suite des obsèques de Freddie Gray, un jeune Noir mort le 19 avril, quelques jours après son interpellation par la police. Plusieurs commerces de la ville ont été pillés et des bâtiments incendiés, forçant les autorités à instaurer l'état d'urgence et un couvre-feu.