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Amérique du Nord

États-Unis: des jumelles de 4 ans parviennent à s'extraire de leur voiture après un accident qui a tué leur père

Une forêt.

Une forêt. - Photo d'illustration - Brenda Dobbs - Flickr - CC

Une famille du nord-ouest des États-Unis a été victime d'un accident de voiture en forêt, vendredi dernier. Alors que leur père tué sur le coup, deux fillettes de 4 ans ont réussi à sortir par elles-mêmes de la carcasse et à regagner la route.

Aux États-Unis, des jumelles âgées de 4 ans sont parvenues à s'extraire de la carcasse de leur voiture après un accident de la route qui a tué leur père, rapporte le quotidien local The Seattle Times.

Les faits ont eu lieu vendredi dernier dans l'état de Washington, au nord-ouest des États-Unis. Corey Simmons, un homme âgé de 47 ans, a perdu la vie après une sortie de route de son véhicule, alors qu'il n'avait pas sa ceinture de sécurité. Selon les autorités, la voiture s'est écrasée en plein milieu d'une forêt, et était totalement invisible depuis la chaussée.

Extraction par une fenêtre cassée

Ses deux filles, des jumelles de 4 ans prénommées Rosaline et Aurora, ont cependant survécu à la collision. Après avoir détaché leur ceinture, elles ont vérifié l'état de santé de leur père et voyant qu'il ne répondait pas, elles se sont extraites du véhicule accidenté, en sortant par une fenêtre cassée. Pieds nus, les fillettes ont ensuite escaladé une pente raide en pleine forêt et dans le noir, avant de demander de l'aide à une passante.

"Corey empruntait cette route tous les jours depuis cinq ans", raconte sa compagne, Esther Crider.

La police cherche désormais à savoir pourquoi le véhicule familial est sorti de la route. Un de ses porte-parole a salué, dans la presse locale, le courage des deux enfants. "C’est une histoire tellement triste, mais si héroïque en même temps", a déclaré Heather Axtman. Les deux fillettes en sortent relativement indemnes, selon leur mère, qui rapporte néanmoins que l'une d'elles a écopé d'une bosse sur le front, et l'autre de griffures sur les bras.

Jeanne Bulant