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Un otage français enlevé en RDC début mars a été libéré

Un otage libéré ce dimanche

Un otage libéré ce dimanche - (PHOTO D'ILLUSTRATION) - Georges Gobet - AFP

C'est l'Élysée qui a annoncé la nouvelle ce dimanche dans un communiqué. Le président de la République a félicité "l'ensemble des acteurs qui ont oeuvré" à cette libération.

Un Français enlevé dans l'est de la République démocratique du Congo début mars a été libéré, a annoncé l'Élysée ce dimanche. Dans un communiqué, le président de la République Emmanuel Macron "salue la libération de notre compatriote enlevé le 1er mars".

Il félicite par ailleurs "l'ensemble des acteurs qui ont oeuvré à sa libération, en particulier les autorités de la République démocratique du Congo pour leur mobilisation et l'efficacité de leur action".

Un employé de la société minière canadienne Banro

Le 2 mars, le ministère français des Affaires étrangères avait indiqué qu'un Français figurait parmi des employés de la société minière canadienne Banro enlevés dans l'Est de la RDC. Banro exploite deux mines d'or, à Twangiza et Namoya, et mène des travaux d'exploration aurifère dans le pays. 

"Nous n'avons à ce stade aucune information concernant les auteurs de l'enlèvement. Nous sommes mobilisés, en lien avec les autorités congolaises pour faire toute la lumière sur ces faits et parvenir à la libération de notre compatriote", avait alors ajouté le Quai d'Orsay.

Des enlèvements fréquents dans la région

Le 8 mai, un Français travaillant pour une organisation américaine spécialisée dans le secteur de l'environnement avait été libéré trois jours après son enlèvement dans le secteur de Mwenga par des hommes armés appartenant à un groupe d'autodéfense dans l'est de la République démocratique du Congo. Il avait été libéré "après des tractations avec ses ravisseurs et sans versement d'une caution", avait alors affirmé à l'AFP Dominique Bofondo, administrateur du territoire de Walungu dans le Sud-Kivu (Est).

L'Est congolais, constellé de groupes armés nationaux et étrangers, est déchiré par plus de vingt ans de conflits armés, alimentés par des différends ethniques et fonciers, la concurrence pour le contrôle des ressources minières de la région et des rivalités entre puissances régionales. Les enlèvements d'humanitaires et d'autres Congolais sont fréquents dans la région.

P.L avec AFP