Ouverture du deuxième procès sur le génocide rwandais en France

Le fronton d'une cour d'assises avant un procès. (Illustration) - Jean-Pierre Clatot - AFP
Le procès de deux anciens maires rwandais, accusés de participation au génocide de 1994, s'est ouvert ce mardi aux assises de Paris, deux ans après un premier procès historique en France. Octavien Ngenzi et Tito Barahira, qui nient les faits, comparaissent pour avoir directement participé au massacre de centaines voire de milliers de Tutsi en avril 1994 à Kabarondo, essentiellement des réfugiés regroupés dans l'église de cette commune de l'est du Rwanda.
Les deux hommes, qui se sont succédé à la tête de la localité, seront jugés pendant huit semaines pour "crimes contre l'humanité" et "génocide", pour "une pratique massive et systématique d'exécutions sommaires" en application d'un "plan concerté tendant à la destruction" du groupe ethnique tutsi.