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Otages : le voisinage de la famille enlevée au Cameroun témoigne

Isaac, le gardien toujours en poste devant le domicile des Moulin-Fournier, attend le retour de ces gens "tellement gentils".

Isaac, le gardien toujours en poste devant le domicile des Moulin-Fournier, attend le retour de ces gens "tellement gentils". - -

Une famille modèle, des enfants sages, des gens bienveillants, la famille Moulin-Fournier était apparemment très appréciée de son voisinage, à Yaoundé, la ville où ces expatriés ont élu domicile.

La famille Moulin-Fournier enlevée mardi au Nord du Cameroun alors qu'elle visitait le parc naturel de Waza, habite à Yaoundé. Leur voisinage, leur agent de sécurité, leur agent immobilier sont encore sous le choc après la rumeur de leur libération, jeudi.

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"Des gens tellement gentils"

Devant leur maison, Isaac leur agent de sécurité veille toujours. Il attend avec impatience le retour de ces Français affectueux et bienveillants. "Ils sont tellement gentils", résume-t-il.

Il évoque ensuite une famille modèle, le couple est discret, les enfants sont sages. Il se souvient des derniers mots de Tanguy le père avant de partir : "Je vais voyager au Nord, je reviens".

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"Ils n'auraient jamais dû partir seuls"

Autre témoignage : Dyna est l’agent immobilier qui s'est occupé de loger les Moulin Fournier. Cette Française vit au Cameroun depuis une quarantaine d'années.

Jamais auparavant, elle n'a entendu parler de prise d’otages même si elle reconnaît ne s'être jamais aventurée seule dans la zone du parc naturel de Waza, au Nord du pays. "Ils ont été mal conseillés. Ils n'auraient pas dû partir, tout seuls, sans au moins un ou deux Camerounais avec eux", indique-t-elle. Elle rappelle que les kidnappeurs ne sont pas camerounais mais nigérians.

Près de 6.000 Français expatriés vivent et travaillent au Cameroun.

D. N. et Caroline Mier et Francis Simoes