Au Mali, l’offensive contre les islamistes se poursuit

1.400 soldats français sont engagés jeudi dans les opérations contre les islamistes armés au Mali et leurs rangs sont amenés à grossir.

L’intervention française au Mali ne faiblit pas. Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, a indiqué jeudi que 1.400 militaires français sont désormais engagés sur le sol malien. Et les combats continuent. De jour comme de nuit, des troupes au sol affrontent les islamistes dans plusieurs villes du centre du pays.

Au total 2.500 soldats seront progressivement déployés. Ils doivent être rejoints par d’autres armées africaines. Des troupes nigérianes et tchadiennes sont ainsi attendues dans les prochaines heures à Bamako.

Les pays ouest-africains doivent former d’ici le 26 janvier une armée de 2.000 hommes qui aura pour mission de reprendre la totalité du Nord Mali aux islamistes.

Des combats soutenus à Diabali

Les combats se concentrent actuellement à Konna et Diabali, deux villes du centre du Mali. A Konna, les forces maliennes soutenues par l’armée française se sont opposées aux islamistes dans la nuit de mercredi à jeudi. Ces derniers ont le contrôle de la ville depuis le 10 janvier, événement qui a précipité l’intervention de la France au Mali.

Les combats seraient également soutenus à Diabali, plus à l’ouest. Ce mercredi, plusieurs quartiers étaient le théâtre de combats au corps-à-corps entre forces spéciales françaises et islamistes.

Selon une source sécuritaire malienne de nouveaux raids aériens devraient avoir lieu. De leur côté, les rebelles chercheraient à se fondre dans la population locale pour s’en servir comme bouclier humain.

Thomas Paulmyer