Afghanistan: le chef du Pentagone en visite

Le chef du Pentagone Jim Mattis, à Washington, le 16 mai 2017 - NICHOLAS KAMM, AFP/Archives
Le secrétaire d'état à la Défense américain continue sa tournée. Après Israël, le chef du Pentagone Jim Mattis, est arrivé lundi à Kaboul pour une visite non annoncée de quelques heures, sa première dans le pays depuis son entrée en fonction, où 8.400 soldats américains sont déployés, a annoncé à l'AFP un responsable de la Défense américain.
Le secrétaire américain à la Défense en tournée au Moyen-orient et en Afrique arrive en Afghanistan, où il a servi par le passé, une douzaine de jours après que l'armée américaine a largué la plus puissante bombe de son arsenal conventionnel sur des positions sous-terraines de Daesh.
Attaque meurtrière
Le secrétaire américain à la Défense arrive en Afghanistan, où il a servi par le passé, moins d'une heure après l'annonce de la démission du ministre de la Défense Abdullah Habibi et du chef d'Etat-major de l'armée afghane, le général Qadam Shah Shahim. Ils ont quitté leurs fonctions en réaction à ce qui pourrait être une des attaques les plus meurtrières des talibans contre une base militaire afghane, survenue vendredi dans le nord du pays.
Les Etats-Unis, qui appuient les forces afghanes au nom de la lutte anti-terroriste, conservent 8.400 hommes stationnés dans le pays et conduisent parallèlement aux opérations de l'Otan des frappes aériennes contre des positions d'Al-Qaïda, des talibans et de Daesh.
Rencontre prévue avec le président Afghan
Le général John Nicholson, aux commandes de l'opération de l'Otan Resolute Support, a estimé en février devant le Congrès à Washington qu'il en faudrait "quelques milliers de plus" pour venir à bout des insurgés.
S'il doit s'entretenir avec le général Nicholson, selon son entourage, rien n'indique que le général Mattis puisse faire une telle annonce lundi. Lors de cette étape dans le cadre d'une tournée comprenant également plusieurs pays d'Afrique et du Moyen-Orient, il rencontrera des responsables afghans, dont le président Ashraf Ghani et son conseiller national pour la sécurité.