Fusillade à Rennes en avril: deux nouvelles personnes placées en détention provisoire

Le parquet de Rennes a annoncé, ce samedi 18 octobre, que deux hommes avaient été écroués dans l'enquête sur une fusillade à Rennes, en avril 2025.

Deux hommes ont été placés en détention provisoire dans l'enquête sur une fusillade dans un quartier populaire de Rennes en avril sur fond de trafic de drogue, a annoncé ce samedi 18 octobre le parquet de la capitale bretonne, précisant que quatre hommes étaient déjà écroués dans ce dossier.

Quatre hommes, âgés de 22 à 29 ans, ont été placés en garde à vue lundi 13 octobre "par les enquêteurs de la DCOS (Division de la criminalité organisée et spécialisée) d'Ille-et-Vilaine et la BRB (Brigade de répression du banditisme) Marseille mandatées par le magistrat instructeur de la JIRS (juridiction interrégionale spécialisée) de Rennes en charge de l'information judiciaire", a déclaré Frédéric Teillet, procureur de Rennes, dans un communiqué.

Parmi ces quatre personnes, "deux sont originaires de l’Essonne et domiciliés dans ce département. Les troisième et quatrième, résidant habituellement à Marseille (incarcérés à Marseille), sont originaires pour l’un de la cité phocéenne et pour l’autre d'Algérie. Il a été mis fin à la garde à vue de deux d'entre eux sans suite à ce stade", a indiqué le magistrat.

Trois blessés par balle

Les deux hommes ont été mis en examen pour association de malfaiteurs, complicité de tentative de meurtre en bande organisée et pour trafic de produits stupéfiants. Les deux suspects, qui ont déjà été condamnés pour des délits de trafics de produits stupéfiants, ont été placés en détention provisoire.

"Leur affiliation à un clan criminel structuré fait toujours l’objet d'investigations", a précisé le procureur.

La fusillade, qui avait eu lieu le 17 avril en pleine journée dans un quartier animé et populaire de Rennes, proche d'un campus universitaire, avait fait trois blessés par balle dans une sandwicherie tandis qu'un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs.

"Leur équipement (armes, vêtements, voiture volée…) et leur mode opératoire ont démontré leur détermination extrême à reconquérir par tous les moyens le point de deal, à la demande de leurs commanditaires, en éliminant physiquement leurs concurrents et en prenant le risque de blesser, en plein après-midi, toute personne se trouvant à proximité", avait dit M. Teillet dans un précédent communiqué.

T.R.C. avec AFP