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Haute-Garonne

Un premier cas humain d'infection au virus du Nil occidental recensé en Haute-Garonne

Quatre cas humains autochtones d’infection au VIRUS WEST NILE (Fièvre du Nil occidental) ont été détectés dans l’Hérault entre le 18 et le 25 août 2025 (ILLUSTRATION)

Quatre cas humains autochtones d’infection au VIRUS WEST NILE (Fièvre du Nil occidental) ont été détectés dans l’Hérault entre le 18 et le 25 août 2025 (ILLUSTRATION) - Soumyabrata Roy / NurPhoto / NurPhoto

Le virus du Nil occidental se propage en Haute-Garonne. L'Agence régionale de santé d'Occitanie a recensé un premier cas d'infection humaine dans le département.

Après la dengue et le chikungunya, c'est le virus West Nile, soit le virus du Nil Occidental en français, qui est recensé en Haute-Garonne. Une personne a été diagnostiquée porteuse de ce virus transmis par les moustiques dans une commune au nord de Toulouse, alerte l'Agence régionale de santé d'Occitanie, dans un communiqué publié mercredi 24 septembre.

Trois cas ont été identifiés dans l'Hérault au cours de l'été. Il s'agit donc du quatrième cas d'infection chez un humain dans la région. Un nouveau cas sur un cheval a également été identifié, à Frouzins, indique l'Agence.

"Dans une commune au nord de Toulouse, une personne a été diagnostiquée porteuse du virus West Nile. Cette personne a été hospitalisée. Il s’agit du 4e cas humain confirmé en Occitanie cette saison, les premiers cas ayant été signalés cet été dans l’Hérault à Florensac, à Agde et à Pomerols", détaille l'ARS, dans son communiqué.

Transmis par les moustiques de type Culex

Ce virus, actif entre mai et novembre, est principalement transporté par les oiseaux domestiques, dont notamment les canards et les pigeons, mais aussi par les espèces migratrices qui viennent d'Afrique vers les zones tempérées d’Europe et d’Asie où ils s'installent l'été.

S'il est transporté par les oiseaux, il est toutefois transmis par les moustiques communs du genre "Culex" qui est une espèce particulièrement vectrice de maladies. Ces dernières s'infectent au virus en piquant les oiseaux et le transmettent ainsi à l'homme. Dans la chaîne de contamination, les chevaux et les humains sont considérés comme des "hôtes accidentels", selon l'Institut Pasteur.

Asymptomatique dans la majorité des cas, l’infection à ce virus peut se montrer plus grave lorsqu’un syndrome pseudo-grippal se développe. Il peut parfois être accompagné d’une éruption cutanée.

"Plus rarement (moins de 1 % des cas), l’infection peut provoquer des complications neurologiques", écrit l’ARS. Chez les personnes âgées, l'infection peut être mortelle, comme l'a expliqué l'Institut Pasteur à Actu.fr. Pour le moment, il n’existe ni traitement, ni vaccin contre ce virus.

Sabrine Mimouni