"Notre patrimoine est partout menacé": le cri d'alarme de Stéphane Bern face aux dangers du dérèglement climatique sur les sites historiques

L'histoire de France face au défi du changement climatique. L'animateur de radio et de télévision Stéphane Bern a tiré, ce vendredi 1er août sur BFMTV, la sonnette d'alarme à propos des risques auxquels sont confrontés les monuments et sites historiques français face au dérèglement climatique.
"Notre patrimoine est partout menacé. Non seulement par la folie des Hommes qui détruisent, mais maintenant par l'érosion et le dérèglement climatique", estime sur notre antenne Stéphane Bern.
Entre le Château de Chenonceaux dont "le Cher grignote la pierre", le Fort Boyard qui menace de s'effondrer en raison de l'érosion de l'eau de mer ou encore la forêt du château de Chambort qui est "menacée" en raison "des problèmes de sécheresses", de nombreux joyaux français se retrouvent aujourd'hui menacés.
"Ce sont des sites inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco et nous les voyons dépérir petit à petit", fustige Stéphane Bern.
L'appel à la création d'un fonds mondial
Le présentateur de l'émission Secrets d'histoire appelle à ne pas rester immobile face à ces aléas climatiques et loue l'action du Loto du patrimoine qui, avec la "Mission Bern", soit la mission de sauvegarde du patrimoine confiée à Stéphane Bern, a permis "en sept ans et demi" de récolter "320 millions d'euros" et de "sauver 1.000 sites" aux quatre coins de l'Hexagone.
Stéphane Bern considère que les Français "sont conscients" des risques environnementaux pour le patrimoine et estime qu'"on peut trouver des solutions, mais elles sont coûteuses".
"Ce n'est pas un coût, c'est un investissement. Les touristes qui visitent nos sites, on n'a pas envie qu'ils visitent des ruines, mais des monuments en parfait état", appelle l'animateur de télévision.
S'il salue la "vigilance" des autorités concernant l'état du patrimoine national, Stéphane Bern appelle à "une prise de conscience internationale" des effets du changement climatique. Et plaide pour la création d'un "fonds international" pour la préservation du patrimoine.