Retraites: le Sénat adopte la réforme avant une semaine décisive
L'ESSENTIEL
- En lançant le cortège parisien, Philippe Martinez (CGT) et Laurent Berger (CFDT) ont critiqué le "bras d'honneur" et le "vice démocratique" d'Emmanuel Macron face à la mobilisation. Lire l'article
- La police a annoncé 368.000 manifestants en France, dont 48.000 à Paris. Des chiffres en baisse comparé aux mobilisations précédentes. Lire la brève
- Présent dans la manifestation à Marseille, Jean-Luc Mélenchon a appelé à "une sortie démocratique" face à "l'impasse". Lire l'article
- Transports, raffineries, éboueurs... Les blocages et les actions syndicales se poursuivent en France. Lire l'article
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Merci d'avoir suivi ce direct consacré à la réforme des retraites.
Le secrétaire général de Renaissance, Stéphane Séjourné, se dit "pas favorable au 49.3"
Dans une interview mise en ligne par le Journal du Dimanche ce soir, le député européen et secrétaire général de Renaissance Stéphane Séjourné déclare: "Je ne suis pas favorable au 49-3 sur ce texte".
"Le vote est légitime pour ce texte car on peut avoir une majorité. Jusqu’au bout, nous devons rester dans cette optique", ajoute le patron du parti présidentiel.
Olivier Dussopt se dit "déterminé" à "sauver notre système par répartition"
Le ministre du Travail réagit également après le vote du Sénat. Dans un tweet, Olivier Dussopt déclare: "nous sommes déterminés à sauver notre système par répartition".
Fabien Roussel affirme que "le combat continue"
Saluant les sénateurs "qui ont résisté vaillamment à toutes les opérations du gouvernement et de la droite sénatoriale", le député communiste Fabien Roussel affirme sur Twitter que "le combat continue".
Bruno Retailleau assure que le vote des sénateurs était "la seule manière de garantir les pensions de demain"
Bruno Retailleau, président du groupe des sénateurs Les Républicains, assume que "demander aux Français de travailler plus longtemps n’est jamais populaire".
"Mais c’était la seule manière de garantir les pensions de demain, notamment pour les plus modestes", explique-t-il dans un tweet.
Gabriel Attal note aussi une "avancée décisive"
"Le vote du Sénat pour la réforme des retraites est une avancée décisive vers un seul objectif : pouvoir continuer à payer chaque mois bientôt 20 millions de pensions", écrit le ministre délégué aux comptes publics, Gabriel Attal, sur Twitter.
"C’est pour les Français qui n’ont d’autre patrimoine que leur travail que nous œuvrons à sauver ce système", ajoute-t-il.
Élisabeth Borne salue une "étape décisive pour faire aboutir" la réforme
Après le vote du Sénat en faveur du texte du gouvernement, la Première ministre, Élisabeth Borne, salue "une étape décisive pour faire aboutir une réforme qui assurera l’avenir de nos retraites".
"Totalement engagée pour permettre une adoption définitive dans les prochains jours", ajoute-t-elle dans un tweet.
Le Sénat adopte la réforme par 195 voix contre 112
Le Sénat a voté ce samedi soir, par 195 voix contre 112, en faveur du projet de loi portant la réforme des retraites, qui allonge de 62 à 64 ans l'âge légal de départ.
Notre article complet est à lire ici.
Sébastien Chenu estime que Les Républicains "deviennent ce soir une composante de la majorité"
Le député RN Sébastien Chenu juge ce samedi sur BFMTV qu'il faut se "féliciter" du vote à venir au Sénat: "en démocratie, les élus doivent finir par voter".
"On voit que Les Républicains deviennent ce soir une composante de la majorité", ajoute le vice-président du RN.
Bruno Retailleau a annoncé que les sénateurs LR allaient voter en faveur du texte.
Bruno Retailleau annonce que les sénateurs LR vont voter pour le texte
"Cette réforme, nous allons la voter, mais nous ne la votons pas" pour Emmanuel Macron, affirme Bruno Retailleau, président du Groupe Les Républicains au Sénat.
Il ajoute vouloir "sauver" le système des retraites français.
Début de l'examen du dernier amendement du projet de loi
L'examen du dernier amendement du projet de loi a débuté au Sénat, le vote est désormais immiment.
Les sénateurs ont entamé l'examen du dernier article du projet de loi
Les sénateurs ont débuté l'examen de l'article 20 du projet de loi portant la réforme des retraites. Il s'agit du dernier article du texte.
Le sénateur Renaissance Xavier Iacovelli s'attend à un vote "avant minuit"
"Les parlementaires sont là avant tout pour voter les lois", souligne ce samedi sur BFMTV le sénateur Renaissance Xavier Iacovelli, dénonçant l'"obstruction" parlementaire exercée par la gauche, qui a déposé de très nombreux amendements sur le texte de la réforme des retraites.
"S'il faut revenir demain, nous le ferons, mais vu l'avancée des travaux, nous pensons pouvoir voter avant minuit", ajoute-t-il.
Pourquoi le vote s'accélère au Sénat
Au départ prévu dimanche, le vote du Sénat pourrait avoir lieu ce soir, à la faveur d'une accélération de l'examen des amendements dans la journée.
Notre infographie sur la mobilisation nationale
Les manifestants contre la réforme des retraites étaient moins nombreux ce samedi pour la septième journée de mobilisation. Vous pouvez visualiser l'évolution de la mobilisation avec notre infographie ici.
Le secrétaire général de l'Unsa dénonce le "mépris" de l'exécutif
Laurent Escure, secrétaire général de l'Union nationale des syndicats autonomes (Unsa) affirme que "la détermination est intacte" après cette nouvelle journée de manifestations, plus faible que les précédentes.
"Ce qui m'inquiète, c'est la colère qui monte" face au "mépris" de l'exécutif, ajoute-t-il.
"On est en train de basculer progressivement d'une crise sociale et d'un mouvement social à une crise qui peut devenir politique", estime Laurent Escure sur BFMTV ce samedi.
Le député LR Philippe Juvin affirme que "le travail ne peut pas être présenté comme une aliénation totale"
"Évidemment, il y a des métiers difficiles", mais "le travail ne peut pas être présenté comme une aliénation totale", déclare ce samedi sur BFMTV le député LR Philippe Juvin.
"Or, c'est ça dans le débat" sur la réforme des retraites, déplore le député.
Sénat: il ne reste que 100 amendements à examiner avant le vote de la réforme des retraites
La chambre haute a franchi ce samedi soir la barre symbolique des 100 amendements restants à examiner.
Au rythme d'environ une trentaine d'amendements présentés par heure, les sénateurs pourraient voter la réforme des retraites dans la soirée.
Le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau a d'ailleurs retiré son amendement sur l'accélération de la suppression de certains régimes spéciaux pour aller plus vite au vote.
Les sénateurs ont jusqu'à dimanche minuit pour examiner la réforme.
"64 ans, c'est non": Adrien Quatennens a vu "du monde partout" contre la réforme des retraites
Le député Adrien Quatennens était dans le cortège ce samedi après-midi à Lille.
"Du monde partout. De l’argent, il y en a ! 64 ans, c’est non !", a twitté l'élu non-inscrit.
La mobilisation a nettement reflué dans toute la France pour cette 7ème journéée de mobilisation.
"Ne la votez pas": les sénateurs écologistes lancent un appel aux LR sur la réforme des retraites
Les sénateurs écologistes signent ce soir une tribune dans le Journal du dimanche, à quelques heures de la très probable adoption de la réforme des retraites au Sénat.
"Sénatrices et sénateurs de droite et du centre, quelles que soient vos opinions sur cette réforme, ne la votez pas", exhortent les élus EELV.
"Car, la voter, reviendrait à cautionner un précédent anti-démocratique d’une censure intégrale du débat parlementaire garant de notre démocratie représentative", peut-on encore y lire.
Réforme des retraites: Coquerel appelle Macron à "mesurer le mécontentement" des Français par référendum
Dans un courrier à l'intersyndicale, Emmanuel Macron a assuré "ne pas sous-estimer" "le mécontentement des Français".
Réponse d'Éric Coquerel, le président LFI de la commission des finances: "il n’a qu’à le mesurer par référendum !"
"Quand on a peur de perdre, on change toutes les règles": les sénateurs de gauche vent debout contre l'accélération des débats sur la réforme des retraites
Le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau a retiré cette après-midi son amendement pour accélérer la suppression de certains régimes spéciaux, faisant ainsi tomber des dizaines de sous-amendements de la gauche.
La manœuvre vise à accélérer les débats, déjà passés à la vitesse supérieure avec l'article 38 du règlement du Sénat puis le vote bloqué.
"Quand on a peur de perdre, on essaye de changer toutes les règles", a regretté le sénateur socialiste Rémi Cardon au micro de Public Sénat.
32 personnes interpellées dans la capitale
A 18h30, 32 personnes ont été interpellées, notamment pour ports d'arme prohibés et participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations, a indiqué la préfecture de police à BFMTV.
La CGT annonce plus d'un million de manifestants en France
La CGT a annoncé plus d'un million de manifestants ce samedi en France. Il s'agit du plus bas niveau depuis le début de la mobilisation. A titre de comparaison, l'organisation syndicale avait comptabilisé 2,5 millions de personnes le samedi 11 février et 3,5 millions le 7 mars, au plus fort de la mobilisation.
368.000 manifestants en France, dont 48.000 à Paris selon l'Intérieur
368.000 personnes ont battu le pavé en France ce samedi, selon le ministère de l'Intérieur. Un chiffre en nette baisse par rapport aux 963.000 manifestants du samedi 11 février.
Le constat est similaire dans tout l'Hexagone. Les autorités ont également comptabilisé 48.000 manifestants à Paris, contre 93.000 le 11 février.
À Marseille, la préfecture de police a décompté 7.000 participants contre 12.000 selon la police le samedi 11 février dernier.
À Lyon, les forces de l'ordre ont décompté ce samedi 7.000 personnes dans la rue contre 10.700 lors du dernier samedi de mobilisation.
À Nantes, la police a compté 13.000 personnes contre 23.000 le 11 février.
À Rennes, 10.000 manifestants ont défilé contre 25.500 lors de la dernière mobilisation un samedi.
Plus d'informations ici.
Lyon: 18.000 personnes se sont rassemblées selon les syndicats, 7000 selon la police
18 000 personnes se sont rassemblées ce samedi à Lyon selon les syndicats et 7000, selon la police.
Deux personnes ont été interpellées et de nombreuses banques ont été attaquées sur le parcours.
Retraites: 300.000 manifestants à Paris pour la CGT
La CGT annonce 300.000 manifestants dans le cortège parisien ce samedi pour cette 7ème journée de mobilisation.
Le syndicat en avait annoncé 500.000 lors de la manifestation du samedi 11 février à Paris.
Occurence, cabinet indépendant, a compté 33.000 participants.
Réforme des retraites: Laurence Rossignol accuse Emmanuel Macron d'avoir "menti dès le 1er jour de réélection"
La sénatrice socialiste Laurence Rossignol est très remontée contre l'exécutif alors que les débats s'accélèrent au Sénat sur la réforme des retraites.
"Le Président de la République a menti dès le premier jour de sa réélection. Il se disait obligé au respect des électeurs ayant voté pour lui uniquement pour faire barrage à l’extrême droite. C’était un mensonge. Où sont le respect et l’obligation ?", a écrit l'ancienne ministre de François Hollande sur son compte Twitter.
Réforme des retraites: pour l'insoumis Antoine Léaument, "Macron fait l'unanimité contre lui"
Antoine Léaument, l'un de très proches de Jean-Luc Mélenchon, juge que le président "fait l'unanimité contre lui".
"Qu'il retire sa réforme" des retraites, exhorte encore le député de l'Essonne.
Mobilisation contre la réforme des retraites: 26 interpellations à Paris
À 17h, 26 interpellations ont été réalisées dans le cortège parisien, d'après la prefecture de police de Paris.
Parmi les motifs: le port d'arme prohibé et la participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations, selon la préfecture de police.
De premières tensions ont eu lieu vers 15h sur le boulevard Beaumarchais, avec des vitrines prises pour cible et des jets de projectiles sur les forces de l'ordre.
Le cortège a été provisoirement stoppé place de la Bastille, où les forces de l'ordre ont tenté de "disloquer le bloc" constitué de manifestants radicaux, a indiqué la préfecture de police.
"Plusieurs centaines de personnes" étaient présentes dans ce bloc, selon la même source.
Débats sur les retraites au Sénat: Mathilde Panot voit en Bruno Retailleau le "nouveau chien de garde" d'Emmanuel Macron
Bruno Retailleau, le patron des sénateurs LR, a retiré cette après-midi son amendement sur l'accélération de la suppression de certains régimes spéciaux. Avec un but: accélérer les débats et parvenir au vote sur la réforme des retraites d'ici dimanche à minuit.
"Retailleau: nouveau chien de garde de Macron", a réagit Mathilde Panot, la présidente des députés LFI sur son compte Twitter.
La droite, majoritaire au Sénat a déjà activé l'article 38 du règlement intérieur du Sénat. Cette disposition permet de limiter le nombre d'intervenants d'avis contraires à deux sénateurs par amendement.
Retraites: Olivier Faure regrette "le refus de toute forme de démocratie" par Emmanuel Macron
"Le gouvernement se refuse à écouter son propre peuple, se refuse à rencontrer l’intersyndicale. Il se refuse à toute forme de démocratie", accuse Olivier Faure, le premier secrétaire du parti socialiste sur son compte Twitter.
"Les Français, eux, refusent la retraite à 64 ans, refusent que ce droit au repos soit entamé", ajoute encore le député de Seine-et-Marne en cette septième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
RATP: le trafic quasi normal dans le métro dimanche, RER A et B perturbés
Le trafic sera normal sur la quasi-totalité des lignes du métro parisien dimanche, au sixième jour d'une grève reconductible à l'appel des syndicats de la RATP contre la réforme des retraites, mais les RER A et B resteront "perturbés", a annoncé ce samedi la Régie. Et lundi, le trafic sera "quasi normal sur le métro et sur la ligne A", tandis que la B restera affectée, a précisé l'entreprise publique dans un communiqué.
Dimanche, la plupart des lignes de métro connaîtront un trafic "normal", sauf sur la 13 où il sera "quasi-normal". Par ailleurs, la ligne 9 sera fermée toute la journée et la 14 jusqu'à 16H00 en raison de travaux. Les RER A et B verront pour leur part leur circulation perturbée dans les mêmes proportions que samedi: un RER A sur deux et deux RER B sur trois rouleront en moyenne, avec interruption de l'interconnexion à Gare du Nord pour la B.
Le même scénario est prévu lundi pour la B, mais avec une interconnexion rétablie, tandis que le trafic du RER A reviendra à la quasi normale, tout comme celui du métro. La circulation des bus et tramways ne sera affectée ni dimanche ni lundi par ce mouvement de grève, a assuré la RATP.
Réforme des retraites: l'insoumise Caroline Fiat accuse Emmanuel Macron "de marcher sur la démocratie"
"Pendant que le président et son gouvernement marchent sur la démocratie, le peuple et ses représentants, les mobilisations historiques s’enchaînent pour faire reculer la réforme", a écrit sur son compte Twitter la députée LFI.
Caroline Fiat fait référence à l'activation de l'article 44.3 au Sénat pour accélérer les discussions alors que la gauche sénatoriale joue la montre. L'examen du texte se finira dimanche à minuit, avec ou sans vote.
4000 contrôles effectués et 11 personnes interpellées
A 16 heures, 4000 contrôles ont été effectués par les forces de l'ordre et 11 personnes ont été interpellées, notamment pour ports d'arme prohibés et participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations, a indiqué la préfecture de polcie à BFMTV.
Retraites: tensions dans le cortège parisien
Nos reporteurs ont constaté des tensions dans les rangs de la mobilisation parisienne.
La police est intervenue pour faire cesser les dégradations sur un magasin de motos, puis pour disloquer un groupe de black bloc.
De premières informations avaient indiqué un cortège scindé en deux.
"Le cortège a de fait ralenti à Bastille du fait de cette action, sans être scindé en deux", a indiqué la préfecture de police de Paris à BFMTV.
Sénat: Bruno Retailleau enlève son amendement sur les régimes spéciaux pour accélérer le rythme des débats
Le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau a renoncé samedi à soutenir son amendement pour accélérer la suppression des régimes spéciaux pour les salariés déjà en poste. De quoi accélérer les débats.
Les débats doivent se finir au plus tard dimanche à minuit. Les sénateurs de droite qui soutienne le recul de l'âge de départ à la retraite veulent à tout prix parvenir au vote.
Si vous n'avez rien suivi à l'atmosphère des débats au Sénat, on vous résume tout ici.
Pour Ian Brossat, Emmanuel Macron "n'entend rien, ne comprend rien"
"On a un président qui n'entend rien, qui ne comprend rien alors que cette réforme est très massivement rejetée par les Français", a déclaré ce samedi Ian Brossat, présent dans le cortège parisien pour protester contre la réforme des retraites.
Le porte-parole du Parti communiste a vivement critiqué Emmanuel Macron qui "explique qu'il n'est pas question de remettre en cause la retraite à 64 ans qui est pourtant rejetée par 90% des travailleurs de notre pays". "Il y a beaucoup de mépris", a-t-il ajouté, dénonçant le refus du chef de l'Etat de recevoir les syndicats.
Mais "face à ce mépris, il y a des Français qui tiennent bon, qui réagissent, qui continuent de se mobiliser et je pense que le gouvernement ne pourra pas très longtemps faire comme si cela n'existait pas", a déclaré Ian Brossat. Et de conclure: "Au final, c'est nous qui gagnerons, parce que c'est nous qui sommes majoritaires" et parce qu'"on ne peut pas diriger longtemps un pays quand il y a une telle colère qui s'exprime partout (...)".
Réforme des retraites: Jean-Luc Mélenchon appelle à "une sortie démocratique à cette situation d'impasse"
L'intersyndicale a exhorté le président à "consulter le peuple". Le constat est partagé par Jean-Luc Mélenchon alors que la gauche appelle à un référendum.
"Je crois qu’il faut une sortie démocratique à cette situation d’impasse", a jugé l'ancien candidat à la présidentielle de La France insoumise.
Retraite à 64 ans: Jean-Luc Mélenchon voit "un esprit d'insoumission" se répandre
"Un esprit d’insoumission se répand", avance Jean-Luc Mélenchon sur notre antenne.
Le fondateur de La France insoumise est ce samedi à Marseille pour la 7ème journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
"Il faut des blocages": Sandrine Rousseau regrette que "le gouvernement n'entende pas les manifestations sereines"
"Tant qu’on est dans des manifs sereines, le gouvernement n’entend pas. À un moment, il faut des blocages", a avancé la députée écologiste Sandrine Rousseau au micro de BFMTV.
"La rue va continuer à se mobiliser" contre la réforme des retraites: pour Sandrine Rousseau, "le temps parlementaire n'est qu'une étape"
"Le temps parlementaire, ce n'est qu'une étape. Si la rue ne veut pas de ce texte, elle va continuer à se mobiliser", a jugé à notre micro Sandrine Rousseau, présente dans le cortège parisien.
Emmanuel Macron a opposé une fin de non-recevoir à l'intersyndicale qui veut être reçue à l'Élysée, mettant en avant "le temps parlementaire". La réforme est actuellement en discussion au Sénat.
François Hommeril reproche au gouvernement de "miser sur la résignation de la population"
Le président de la CFE-CGC, François Hommeril, a espéré ce samedi que la "raison" revienne à l'exécutif.
"On ne peut diriger, on ne peut pas emmener vers l'avant un pays comme la France en misant sur la résignation de sa population. C'est la chose la plus grave de ce moment", a-t-il dit.
Le secrétaire général de la FSU, Benoît Teste, a quant à lui mis en garde contre le "coup de force démocratique" que représenterait l'adoption du texte via l'arme constitutionnelle du 49.3, y voyant en même temps un moyen de "redonner du souffle à la mobilisation".
Frédéric Souillot (FO) dénonce le "mépris" d'Emmanuel Macron
Présent ce samedi à Paris pour une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraits, le secrétaire général de Force ouvrière, Frédéric Souillot, a fait part de la "colère" des syndicats après le refus d'Emmanuel Macron de les recevoir.
"Sa réponse est une forme de mépris", a déploré le leader syndical, appelant au "blocage de l'économie" si le chef de l'Etat restait sourd aux revendications et invitant les Français à "continuer" la mobilisation même après le vote de la réforme.
Retraites: Xavier Bertrand pense qu'Emmanuel Macron "a dû bricoler la réforme sur un coin de table"
"La réforme est mal fichue", avance Xavier Bertrand, le président de la région des Hauts-de-France ce samedi dans les colonnes de La Provence.
"Ils ont dû bricoler la réforme sur un coin de table", juge encore l'ancien ministre du Travail, désormais à la tête de "Nous France".
Philippe Martinez invite Emmanuel Macron à "consulter les Français"
Après le refus d'Emmanuel Macron de recevoir les syndicats, Philippe Martinez a appelé le chef de l'Etat à "consulter les Français" sur la réforme des retraites.
"S'il est si sûr de lui, on demande qu'il consulte les Français. C'est la démocratie". a affirmé le leader de la CGT, estimant que "sur le côté injuste de la réforme, la majorité (du peuple) est plus qu'absolue", de même que "sur le soutien au mouvement, aux mobilisations et aux grèves".
Vers un 49.3 à l'Assemblée nationale sur la retraite à 64 ans ? Laurent Berger y voit "un vice démocratique"
Coincée entre une majorité fragilisées et des députés LR peu convaincus, Élisabeth Borne va probablement devoir appuyer l'arme constitutionnelle du 49.3 jeudi. De quoi fragiliser encore un peu une réforme largement rejetée par les Français.
"Ce serait une sorte de vice démocratique", a observé Laurent Berger, le numéro 1 de la CFDT à notre micro.
Si vous n'avez rien suivi au recours au 49.3, on vous résume tout ici.
"À force de jouer avec le feu, on fait des conneries": Laurent Berger met en garde le gouvernement sur le maintien de la réforme des retraites
"À force de jouer avec le feu, on fait des conneries", a avancé Laurent Berger, le numéro 1 de la CFDT, alors que certaines fédérations appellent à durcir le mouvement.
Retraites: Laurent Berger regrette "le déni du mouvement social" d'Emmanuel Macron
En tête du cortège parisien, Laurent Berger a eu des mots très durs contre Emmanuel Macron qui refuse de recevoir l'intersyndicale.
"Ceux qui dirigent ce pays doivent sortir de cette forme de déni du mouvement social", a jugé le secrétaire général de la CFDT au micro de BFMTV.
Plus d'informations ici.
Pour Philippe Martinez, Emmanuel Macron fait "un bras d'honneur aux syndicats"
Philippe Martinez a critiqué ce samedi le refus d'Emmanuel Macron de recevoir les syndicats à l'Elysée pour faire un point sur la constestation autour de la réforme des retraites. "C'est se moquer du monde. Il essaye en deux pages de nous réexpliquer que sa réforme est bonne. Plus personne ne le croit. Il ne prend pas en compte la situation du pays", a dénoncé le secrétaire général de la CGT.
Le leader syndical a résumé la réponse du chef de l'Etat à "un bras d'honneur aux syndicats et au mouvement social". "Qu'est-ce qu'il faut faire de plus pour être entendu?", a-t-il demandé, évoquant les "provocations" du pouvoir face "à la dignité du mouvement social".
Retraites: "demander à des femmes de travailler jusqu'à 67 ans pour avoir une retraite pleine est injuste", juge une écologiste
"Les Français vivent vraiment dans leur chair de devoir travailler deux ans de plus à minima", a jugé la députée écologiste Sabrina Sebaihi ce midi sur BFMTV.
"J’ai été caissière pendant des années. Chaque jour, vous soulevez près d'une tonne de marchandises. À partir de 50, 55 ans, elle viennent avec des attelles et font des séances de kiné plusieurs fois par semaine", a encore avancée l'élue des Hauts-de-Seine en pleine septième journée de mobilisation.
"Et de demander à ces femmes parce qu'elles ont une carrière hachée, qu'elles sont à temps partiel, de travailler jusqu’à 64, 64 ans, voire 68, c’est injuste", a encore insisté la parlementaire.
Réforme des retraites: pour Julien Bayou, "le doute est en train de saisir la majorité"
À 1h30 du cortège parisien contre la réforme des retraites, Julien Bayou se veut optimiste.
"Poursuivons et amplifions la mobilisation. Le doute est en train de saisir la majorité, nous allons l’emporter", a assuré le député écologiste sur France info ce midi.
"Ce gouvernement tombera!": le député Nupes Aurélien Taché indique qu'en cas de 49.3, une motion de censure sera déposée
Invité sur le plateau de BFMTV ce samedi, le député Nupes-EELV du Val-d'Oise Aurélien Taché a indiqué que si le gouvernement avait recours au 49.3 pour faire adopter la réforme des retraites au Parlement, une motion de censure serait déposée.
"Et cette fois-ci, elle a de grandes chances d'être adoptée. Ce gouvernement tombera!", a-t-il déclaré.
Les débats reprennent au Sénat, avec des discussions sur les petites pensions
Les sénateurs ont repris samedi matin l'examen chahuté de la réforme des retraites, avec encore plus de 700 amendements au programme avant le couperet de la fin des débats dimanche minuit.
La séance a démarré à 9H30 avec la présentation d'amendements de la droite majoritaire à la chambre haute, demandant d'étendre aux professionnels libéraux la majoration de pension de 10% existant pour les parents d'au moins trois enfants.
Ce soutien aux familles nombreuses "fait partie de nos marqueurs, et ça manquait dans votre projet", a dit le rapporteur LR du texte, René-Paul Savary, en s'adressant au ministre du Travail Olivier Dussopt, qui a fait part sans surprise de l'"avis favorable" de l'exécutif.
"On s'attend à voir du monde": à Châteauroux, dans l'Indre, la mobilisation ne faiblit pas
Alors que se prépare une nouvelle journée de mobilisation en France, la mobilisation ne faiblit pas dans les villes moyennes, comme à Châteauroux, dans l'Indre.
"On reste tous mobilisés, on s'attend à voir du monde", explique à notre micron Florent Garcia, secrétaire général de Force ouvrière dans l'Indre.
Mardi, 15.000 à 20.000 manifestants ont bravé le pavé dans la ville, soit autant que le 31 janvier.
"On va continuer, on y croit. Et de toute façon, on gagnera à la fin", déclare Florent Garcia.
Trafic aérien: 1 vol sur 5 annulé dans plusieurs aéroports dont Orly
La direction générale de l'Aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes d'annuler 20% de leurs vols prévus samedi et dimanche dans plusieurs aéroports, dont Paris-Orly, en raison d'une grève de contrôleurs aériens opposés à la réforme des retraites.
"Pour la journée du 11 mars, le trafic aérien sera perturbé au départ et à l'arrivée des aéroports de Paris-Orly, Marseille, Toulouse, Nantes et Bordeaux", a prévenu la Direction générale de l'aviation civile dans un communiqué jeudi. Dimanche, seuls les aéroports d'Orly, Marseille et Toulouse seront concernés.
"Des annulations et des retards sont à prévoir", a indiqué l'autorité du transport aérienen, invitant "les passagers qui le peuvent à reporter leur voyage et à s'informer auprès de leur compagnie aérienne pour connaître l'état de leur vol".
SNCF: le trafic reste "fortement perturbé" ce samedi
"Les circulations devraient rester perturbées durant le week-end de façon similaire à vendredi, avec des évolutions locales possibles", a prévenu la SNCF dans un communiqué jeudi. Vendredi, la circulation des trains était "fortement perturbée sur l'ensemble des lignes" avait indiqué la compagnie ferroviaire.
Dans le détail, 2 TER sur 5 circulent en moyenne dans toutes les régions. S'agissant des TGV et Ouigo, 1 train sur 2 circule en moyenne : 2 trains sur 5 sur les axes Nord et Atlantique, 1 train sur 2 sur les axes Est et Sud-Est, et 1 train sur 2 pour les Ouigo. Enfin, 1 train Intercités de jour sur 4 circulent en moyenne, tandis qu'aucun Intercités de nuit n'a circulé la nuit de jeudi à vendredi et la nuit de vendredi à samedi.
Côté Transilien, "la circulation des trains sera fortement perturbée" ce samedi. Le service sera "normal à quasi normal" sur le RER B et sur les lignes K et U, ainsi que sur les lignes T4, T11 et T13. Par ailleurs, 2 trains sur 3 circulent sur les lignes J et L, et 1 train sur 2 circulent sur les RER A, D et E ainsi que sur les lignes Transilien H, N et P. Enfin, 1 train sur 4 circule sur le RER C et 1 sur 5 sur la ligne Transilien R.
Coupures volontaires d'électricité: quand des membres de la CGT ratent leur cible
Pour manifester leur opposition au projet de réforme des retraites, des membres de la CGT réalisent des coupures d'électricité temporaires et ciblées.
Sauf que le syndicat manque parfois sa cible. Vendredi, une coupure massive a touché la ville de Saint-Denis en Seine-Saint-Denis, alors que le Stade de France et le village olympique étaient visés. Ce n'est pas le seul exemple du genre, notre journaliste Nelson Getten a mené l'enquête.
>> C'est à retrouver en vidéo.
Près de 8 Français sur 10 sont convaincus que la réforme des retraites sera adoptée
Près de 8 Français sur 10 (78%) sont désormais convaincus que la réforme des retraites sera votée et appliquée, selon une nouvelle enquête "L'Opinion en direct" menée par l'institut Elabe pour BFMTV parue vendredi.
Le chiffre est en forte hausse (+14%) par rapport à la semaine passée.
L'examen du projet de loi sur les retraites reprend ce samedi à 9h
L'examen du projet de réforme des retraites reprend ce samedi matin à 9h au Sénat, alors qu'une nouvelle journée de mobilisation est prévue.
Les débats ont connu un coup d'accélérateur vendredi avec la demande par l'exécutif d'un vote unique sur l'ensemble de la réforme.
Les manifestations de Toulouse, Nantes et Rennes dans le viseur des renseignements
25.000 personnes sont attendues à Toulouse et Nantes et 20.000 à Rennes. Ces trois villes sont par ailleurs jugées à risque en termes d'ordre public par les renseignements territoriaux que BFMTV a pu consulter.
Les autorités s'attendent à "la dégradation possible des agences bancaires dans le centre-ville".
Retrouvez l'article complet ici.
82% des Français estiment qu'Emmanuel Macron doit recevoir les syndicats
Bonjour et bievenue dans ce direct consacré à la septième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Après la lettre envoyée par les syndicats, c'est au tour des Français de demander à Emmanuel Macron de rencontrer les représentants syndicaux. D'après la nouvelle enquête "L'Opinion en direct" menée par l'institut Elabe pour BFMTV, ils sont 82%.
Le président a néanmoins fermé la porte à toute rencontre. Il a expliqué vouloir "préserver le temps parlementaire" même si le gouvernement "est à (leur) écoute".