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Doubs

Quatre millions de litres d'eau ont été gaspillés à cause de la fuite de canalisation à l'Ouest de Besançon

Le boulevard Kennedy qui a été inondé à Besançon.

Le boulevard Kennedy qui a été inondé à Besançon. - Capture d'écran/Google Maps

La rupture de canalisation survenue jeudi 9 octobre dernier sur la RN 57, dans le secteur de Micropolis à Besançon, a provoqué une perte de quatre millions de litres d'eau.

Des pertes considérables. Une rupture de canalisation survenue jeudi 9 octobre dernier dans le secteur de Micropolis, à l'ouest de Besançon, a non seulement provoqué des inondations sur l'ensemble des routes à proximité de la RN 57, mais aussi le gaspillage de 4.000 m3 d’eau, soit quatre millions de litres.

Pour cause, la canalisation de 250 cm qui s'est rompue comportait une pression d'eau particulièrement élevée et était vieillissante. Et si le service eau et assainissement a pu colmater la brèche, il reste quelques travaux à réaliser, comme l'explique l'Est Républicain. Pour l'instant, la circulation est ouverte sur une seule voie, dans le sens Beure-Vesoul, entre le pont de la rue de Dole et celle de l’Amitié.

Une fissure de plus d'un mètre

Si les équipes ont réagi assez rapidement et qu'une partie de la circulation a pu être relancée dès jeudi en début de soirée, les pertes en eau sont conséquentes.

"En tout, on a perdu près de 3.000 m3 d’eau sur le réservoir de Planoise et 1.000 m3 côté Chailluz", explique Maximilien Parisot, chef du service exploitation et réseau du département eau et assainissement de GBM, à l'Est Républicain. Au total, cela correspond à 4.000 m3, soit quatre millions de litres.

Pour cause, un trou de 20 cm par 40 cm et une fissure de 1,50 m se sont formés sur la canalisation qui relie les réservoirs de Planoise et de Chailluz.

Une canalisation vieillissante

Si les recherches n'ont pas identifié les raisons de cette rupture, le vieillissement des équipements en est une potentielle cause. En effet, les canalisations situées sous la RN57 sont assez anciennes.

"Elles devront être refaites dans les prochaines années", prévoit Christophe Lime, Vice-président de la communauté urbaine du Grand Besançon en charge de la gestion de l'eau potable et des eaux fluviales, à l'Est Républicain.

"Le choc qui a abîmé la conduite peut être dû à l’impact du trafic de poids lourd", suggère de son côté Maximilien Parisot. Les épisodes de sécheresse et les précipitations qui ont succédé sont également cités parmi les raisons potentielles qui ont provoqué cette rupture.

Sabrine Mimouni