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Grève du 18 septembre: les kinésithérapeutes mobilisés dans le Doubs "pour l'avenir de la profession"

Photo d'illustration d'une manifestation de kinés.

Photo d'illustration d'une manifestation de kinés. - Edouard Richard / AFP

Les kinésithérapeutes du Doubs vont faire grève, ce jeudi 18 septembre, pour s'opposer au report de la revalorisation de leurs honoraires. La présidente départementale du premier syndicat de kinés, Sophie Curie, craint une perte d'attractivité du métier.

Le mouvement de grève national de ce jeudi 18 septembre sera suivi dans le Doubs. Les kinésithérapeutes du département se mobilisent. La présidente départementale du premier syndicat de kinés Sophie Curie se rendra, avec des collègues, dans les rues de Besançon pour faire entendre la voix de sa profession, selon les informations d'Ici Belfort Montbélliard.

La présidente dans le Doubs de la Fédération française des masseurs kinésithérapeutes rééducateurs (FFMKR) travaille dans son cabinet à Montenois, dans le nord du département. "Mes patients viennent de Grand-Charmont et jusqu'à Montbéliard. C'est quelque chose que je ne connaissais pas il y a 25 ans quand j'ai commencé à travailler. Les gens n'hésitent pas à faire des kilomètres", a-t-elle expliqué, ce mercredi 17 septembre, auprès de nos confrères.

Les kinés veulent une revalorisation de leurs honoraires

Sophie Curie craint une perte d'activité de son métier. Les kinésithérapeutes se mobiliser pour obtenir une revalorisation de leurs honoraires, cette dernière ayant de nouveau été repoussée par l'État.

"La suspension des revalorisations des kinésithérapeutes, prévues en juillet 2025 et reportées en janvier 2026, a représenté une véritable trahison pour les 80 000 kinésithérapeutes libéraux du pays", se désole la FFMKR, dans un communiqué publié ce mercredi 17 septembre.

Le premier syndicat des kinés appelle à "ne pas lâcher" et se battre "pour l'avenir de la profession, pour le respect de notre exercice" et "pour notre pouvoir d'achat". La FFMKR demande également à l'État "d'étendre les capacités de prescription des kinésithérapeutes" et de "généraliser l'accès direct à la kinésithérapie sur tout le territoire".

Tanguy Roman Clavelloux