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Arc de Triomphe empaqueté: des échantillons de l'oeuvre de Christo vendus sur internet

L'Arc de Triomphe empaqueté, oeuvre posthume de l'artiste Christo, le 16 septembre 2021 à Paris

L'Arc de Triomphe empaqueté, oeuvre posthume de l'artiste Christo, le 16 septembre 2021 à Paris - THOMAS SAMSON © 2019 AFP

Ces bouts de tissu, distribués aux visiteurs de l'oeuvre posthume de Christo et Jeanne-Claude, se retrouvent sur des sites de vente en ligne.

Les amateurs d'art pourront garder un morceau de la dernière oeuvre de Christo. Des échantillons du tissu utilisé pour l'emballage de l'Arc de Triomphe, inauguré à titre posthume le 18 septembre dernier, sont mis en vente sur des sites spécialisés. Les prix des vendeurs vont de 10 à 20 euros sur Le Bon Coin, mais peuvent monter jusqu'à 35 euros sur le site d'enchère eBay.

Selon Le Figaro, qui rapporte l'information, ces échantillons sont distribués aux visiteurs qui payent pour une visite de l'Arc de Triomphe, qui peuvent ainsi se faire une marge en les vendant en ligne, mais également gratuitement aux passants qui viennent admirer l'oeuvre sur la place de l'Étoile. Le quotidien a repéré des enchères allant jusqu'à 50 euros.

25.000m² de tissu déployés

Ce projet avait été imaginé et souhaité par l'artiste contemporain Christo et son épouse Jeanne-Claude, morts en 2020 et 2009. Dès 1962, le couple avait signé un photomontage avec l'Arc de Triomphe empaqueté, une idée surgie en regardant le monument depuis leur premier appartement parisien, avenue Foch. Le projet a été mené à bien par son neveu, Vladimir Yavachev. L'oeuvre a nécessité 95 cordistes pour le déploiement de 25.000 m² de tissu. Entièrement autofinancée par la vente d'oeuvres de Christo, elle a coûté 14 millions d'euros.

Habitué de ce type d'oeuvre monumentale, Christo avait déjà effectué des emballages similaires. Le premier avait eu lieu à Paris déjà, lorsqu'il avait emballé le pont Neuf en 1985. Il avait ensuite empaqueté le Reichstag de Berlin en 1995. Près de cinq millions de visiteurs étaient venus voir le bâtiment allemand.

https://twitter.com/b_pierret Benjamin Pierret Journaliste culture et people BFMTV