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Besançon

La mairie de Besançon porte plainte après la disparition d'un drapeau ukrainien, mais constate finalement une erreur de ses services

Mairie de Besançon

Mairie de Besançon - SEBASTIEN BOZON / AFP

Le drapeau bleu et jaune de l'Ukraine, qui avait été posé sur l'esplanade des droits de l'Homme dans la ville et en soutien au pays en guerre avec la Russie, a en réalité été retiré par les services municipaux en application d'une directive.

La mairie de Besançon, qui avait porté plainte pour le "vol" d'un drapeau de l'Ukraine sur l'esplanade des Droits de l'Homme, a fait machine arrière ce mercredi 30 juillet, expliquant que l'étendard avait été enlevé par erreur par des agents municipaux à la suite d'une "incompréhension".

Le drapeau bleu et jaune de l'Ukraine a été retiré de cette esplanade par les services municipaux en application d'une directive qui concernait en fait uniquement l'Hôtel de ville, a expliqué la municipalité: celui-ci devait être pavoisé avec les seuls drapeaux français, européen et de la Bourgogne-Franche Comté.

C'est cette "incompréhension" qui a conduit au retrait du drapeau ukrainien de l'esplanade des droits de l'homme. En conséquence, "nous retirons bien sûr notre plainte", a écrit la Ville dans une seconde communication.

"Élans de solidarité des habitants"

La municipalité avait auparavant précisé avoir voulu, en hissant le drapeau ukrainien, exprimer "son soutien au peuple ukrainien oppressé, bombardé, blessé, tué".

"Aujourd'hui même, les Convois solidaires partent de Besançon pour emmener en Ukraine du matériel nécessaire à la défense et à la survie du peuple ukrainien", a rappelé la Ville, soulignant les "élans de solidarité des habitants" et le concours des "entreprises, collectivités, professionnels de santé" pour ces affrètements.

Selon le quotidien régional L'Est Républicain, le drapeau français avait déjà été décroché en juillet 2021 au même endroit, au lendemain d'une manifestation contre le pass sanitaire lié au Covid-19. Une plainte avait été déposée mais l'auteur jamais identifié, selon le journal local.

I.H avec AFP