Électrification de la ligne ferroviaire Paris-Troyes: plusieurs interruptions à prévoir en octobre et novembre

Le trafic sur la ligne Troyes-Paris sera interrompu au cours de plusieurs week-ends du mois d'octobre et de novembre, en raison de travaux liés à l’électrification de la ligne.

La deuxième phase des travaux d’électrification de la ligne ferroviaire Paris-Troyes se poursuit depuis fin 2024 entre Nogent-sur-Seine et Troyes. Cette étape nécessite l'adaptation d'une trentaine de ponts pour pouvoir installer les équipements indispensables à l’alimentation électrique des trains.

Et si la plupart des travaux sont menés durant la nuit et les vacances estivales avec une circulation complétement interrompue, comme ce fut le cas du 30 juin au 31 août dernier, la SNCF vient d'annoncer quelques fermetures au cours du mois d'octobre et novembre.

"Quelques week-ends sont nécessaires pour permettre l’avancement des travaux et tenir l’objectif d’une mise en service en août 2028", a prévenu la SNCF dans un communiqué cité par l'Est Éclair.

Trafic interrompu quelques week-ends d'octobre

Aucun train ne circulera entre les gares de Troyes et Paris les week-ends du 11-12 octobre et du 25-26 octobre. Le trafic sera aussi interrompu le samedi 18 octobre, mais pas le dimanche 19 octobre où les trains circuleront à partir de 13 heures.

Au mois de novembre, il n'y aura aucun train le samedi 8 et le trafic reprendra à partir de 16 heures, dimanche 9.

Nogent-sur-Seine et Troyes

Deux ponts vont être détruits entre Nogent-sur-Seine et Troyes, celui de la rue de l’église à Crancey et celui de la voie de Champêtre à Savières. Ces démolitions nécessitent l'immobilisation de la circulation entre les deux communes. La circulation sera par conséquent interrompue à partir du vendredi 17 octobre à 22h30 au dimanche 19 octobre à 12h30.

"Les travaux concerneront prochainement deux ouvrages d’art situés à Crancey et Savières, avec une interruption des circulations ferroviaires le samedi 18 et le dimanche 19 octobre au matin", a prévenu la SNCF.

Sabrine Mimouni