Une campagne d'évaluation de la qualité de l'air bientôt lancée par Troyes Champagne Métropole

Troyes Champagne Métropole s'apprête à lancer une nouvelle campagne pour mesurer la concentration de dioxyde d’azote, de dioxines, de furanes et de particules fines dans l'air, entre Troyes, Sainte-Savine et La Chapelle-Saint-Luc.

De nouveaux outils éphémères de mesure de la qualité de l’air viennent d'être installés dans différents points de l’agglomération troyenne en prévision d’une campagne menée par Troyes Champagne Métropole (TCM) et Atmo Grand Est, association de surveillance agréée. Les résultats seront connus dans un an.

L’agglomération, déjà équipée de trois points d'observations permanents, répartis entre Troyes, Sainte-Savine et Saint-Parres-aux-Tertres, souhaite développer son dispositif, a expliqué à l'Est Éclair Arnaud Magloire, vice-président en charge de l’environnement à TCM. Il souhaite concentrer le renforcement de ce dispositif sur la partie Nord-Ouest du territoire.

"On sait que l’industrie, l’automobile polluent mais aussi, peut-être, d’autres activités. Sur l’axe Ouest, on sait qu’il y a une forte fréquentation de véhicules. Nous allons avoir ainsi un maillage plus complet et une cartographie plus fine et précise", a-t-il avancé.

Six capteurs éphémères différents

À la Chapelle-Saint-Luc, deux capteurs ont été installés. Le premier, dans l'ancienne école Édouard-Herriot, permet de mesurer le dioxyde d’azote, les dioxines, les furanes et les particules fines. Le deuxième, situé au pôle sportif chapelain, se concentre uniquement sur les dioxines, les furanes et les particules fines.

Trois capteurs ont été installés à Troyes. Le premier à la Maison de quartier des Sénardes, évalue les taux de dioxyde d’azote, de dioxines, de furanes et de particules fines. Le deuxième, au gymnase Beurnonville, identifie seulement le taux de dioxyde d’azote. Le dernier, au stade des Tauxelles, repère quant à lui le dioxyde d’azote, les dioxines et les furanes.

Enfin, à Sainte-Savine, un seul capteur a été mis en place au niveau du parc de la Demi-Lune. Il évalue la présence de dioxyde d’azote, de dioxines, et de furanes.

Pour rappel, le dioxyde d’azote est essentiellement émis par le trafic routier, comme le rappellent des résultats du service des données et études statistiques (SDES).

Sabrine Mimouni