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Aube: un refuge pour chiens appelle aux dons pour chauffer ses 35 chenils tout l’hiver

Un chien dans un refuge de Houston, aux États-Unis, le 18 juillet 2022 (illustration)

Un chien dans un refuge de Houston, aux États-Unis, le 18 juillet 2022 (illustration) - BRANDON BELL / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP

L’association SOS Romilly Chiens a besoin d’un stock conséquent de lampes d'élevage et d'ampoules à infrarouge pour tenir chaud aux chiens dont elle s’occupe.

Nos animaux à quatre pattes souffrent aussi du froid. Et ce n'est pas l’association SOS Romilly Chiens, installée à Romilly-sur-Seine (Aube) qui dira le contraire. Pour réchauffer les chiens abandonnés et maltraités qu'ils accueillent, les bénévoles du refuge ont lancé un appel à la générosité pour obtenir des lampes d’élevage et des ampoules à infrarouge, rapporte L’Est éclair, lundi 11 novembre. "Pour nous, c’est le seul moyen de les chauffer parce qu’on a un refuge qui est un vrai courant d’air", reconnaît Hélène Turquin, présidente du refuge canin.

Avec ses 35 chenils et des chiens joueurs, l’association a besoin de beaucoup d’équipements. "Ce sont des lampes qui sont quand même solides parce qu’elles sont prévues pour des chiens. Elles sont en forme conique avec un petit grillage en dessous pour que les chiens ne mordent pas l’ampoule qui est dedans", a expliqué la bénévole.

Un budget important

"On en a encore mais on ne veut pas attendre qu’il n’y en ait plus comme une année, où l’on avait tellement de problèmes financiers qu’on avait attendu et il a fallu mettre trois manteaux aux chiens parce qu’on n’avait pas de quoi les chauffer", regrette-t-elle.

En effet, ces équipements représentent un budget très important dans les comptes du petit refuge, car chaque ampoule vaut une dizaine d’euros et les lampes, environ 15 euros, note le quotidien local. En outre, les factures d'électricité bondissent, comme en période de fortes chaleurs lorsqu’il faut faire tourner des ventilateurs toute la journée. Les bénévoles dépensent alors près de 650 euros par mois.

Emma Allamand (6Medias)