
Antoine Armand promet que le budget français sera "pleinement" inscrit dans les règles européennes
Le ministre des Finances a affirmé ce lundi que le budget français "s'inscrira pleinement dans les nouvelles règles budgétaires européennes".
Le ministre des Finances a affirmé ce lundi que le budget français "s'inscrira pleinement dans les nouvelles règles budgétaires européennes".
Alors que le gouvernement doit présenter jeudi son projet de budget pour 2025, le président LFI de la commission des Finances dénonce "une austérité historique", du "jamais vu sous la Ve République",
En déplacement au Salon de l'élevage, le chef du gouvernement a dit vouloir "empêcher la crise financière protéger les plus faibles".
Invitée de RMC et BFMTV, la présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale a estimé que Michel Barnier allait demander "des miettes aux plus riches" pour redresser les comptes publics. Elle appelle également le Premier ministre à augmenter les salaires pour stimuler la consommation.
Les sociétés réalisant un chiffre d'affaires de plus d'un milliard d'euros devraient se voir appliquer une surtaxe de 10% sur l'impôt sur les sociétés. Cette même surtaxe passera à 20% au-delà de 3 milliards d'euros de revenus.
L'ancien ministre des Comptes publics critique notamment les augmentations d'impôts qui ne sont pas accompagnées selon lui de propositions de réformes structurelles.
Invité de la matinale de France 2, le ministre délégué chargé du Budget et des Comptes publics a indiqué que 99,7% des ménages français ne seraient donc pas concernés.
Bercy prévoit d'augmenter lourdement la taxe dite de solidarité (TSBA) sur les billets d'avion, dans le projet de loi de finances 2025. Cette mesure aurait des conséquences très importantes sur les tarifs pour les passagers.
Le ministre de l'Économie assure que la hausse de la fiscalité pour les plus fortunés et les grands groupes sera "temporaire". Mais de nombreux impôts censés être provisoires ont perduré des années durant.
Cet effort sera réparti entre une baisse des dépenses d'un peu plus de 40 milliards d'euros et une hausse des recettes d'un peu moins de 20 milliards afin de ramener le déficit public de 6,1% à 5% l'an prochain.
Le Premier ministre dit vouloir alléger "le fardeau et retrouver des marges de manoeuvres budgétaires".
Un vote solennel est prévu le 29 octobre sur la partie des recettes avant que la deuxième partie, sur les dépenses, ne soit débattue à partir du 5 novembre.
Maud Bregeon, la porte-parole du gouvernement, est revenue sur les pistes du gouvernement pour réduire le déficit public. Elle a assuré qu'il n'y aurait pas de "hausses généralisées" des impôts.
Après dix ans de stabilité fiscale, les hausses d'impôts pourraient atteindre 15 à 20 milliards d'euros l'année prochaine. Un choc fiscal équivalent à celui imposé au début du quinquennat Hollande.
Patrick Martin avait déclaré la semaine dernière que son mouvement était "prêt à discuter d'une hausse d'impôts des entreprises" à condition notamment que l'Etat fasse des efforts d'économies "bien supérieurs" à ce qu'il demanderait aux entreprises.