"Il faut la prévenir": Michel Barnier affirme que la crise financière "est devant nous"

La crise financière "est devant nous, il faut la prévenir", a affirmé vendredi Michel Barnier pour justifier ses mesures de 60 milliards d'économies dans le prochain budget, dont 40 milliards de réductions de dépenses et 20 milliards d'impôts supplémentaires.
"Ce freinage, il est indispensable, sinon on va droit vers une crise financière. (...) Elle est devant nous, il faut la prévenir", a ajouté le Premier ministre, en marge d'un déplacement au Sommet de l'élevage à Cournon-sur-Auvergne (Puy-de-Dôme).
"Je veux l'empêcher pour protéger les plus faibles et notamment les épargnants", a-t-il ajouté. "Donc on va essayer de faire mieux ou bien avec moins d'argent, et je pense que c'est possible".
Les engagements pris pour les agriculteurs "seront tenus"
"Il y a beaucoup de collectivités, ici-même, dans les régions, les départements, les communes qui ont fait des efforts de meilleure gestion des fonds publics. Et cela, c'est l'intérêt aussi des contribuables", a-t-il souligné.
En revanche les engagements pris par le précédent gouvernement en faveur des agriculteurs, contenus dans un projet de loi qui va être repris par le Sénat, "seront tenus", a-t-il assuré. Il a cité de nouveau les mesures de "simplification", après avoir promis jeudi de "faire une pauses sur les normes", qui permettent d'"économiser beaucoup d'argent et (de) remonter le moral des exploitants agricoles".