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Attaque à Moscou: Loukachenko assure que les assaillants ont d'abord essayé de fuir en Biélorussie

Le président du Bélarus, Alexandre Loukachenko, s'exprime lors d'une rencontre avec les médias étrangers dans sa résidence, le Palais de l'Indépendance, dans la capitale Minsk, le 16 février 2023.

Le président du Bélarus, Alexandre Loukachenko, s'exprime lors d'une rencontre avec les médias étrangers dans sa résidence, le Palais de l'Indépendance, dans la capitale Minsk, le 16 février 2023. - NATALIA KOLESNIKOVA / AFP

Le président Alexandre Loukachenko, allié de Vladimir Poutine, a assuré ce mardi 26 mars que les assaillants de la salle de concert de Moscou tentaient de rallier la Biélorussie, avant de se diriger vers l'Ukraine, contrairement à ce qu'avait affirmé la veille son homologue russe.

Le président biélorusse a déclaré ce mardi 26 mars que les auteurs de l'attentat dans une salle de concert près de Moscou avaient essayé initialement de fuir vers le Biélorussie, Moscou affirmant uniquement qu'ils ont tenté de rejoindre l'Ukraine.

"Ils n'ont pas pu entrer au Biélorussie. Ils ont vu cela et donc ils ont changé de route et sont partis vers la frontière russo-ukrainienne", a déclaré Alexandre Loukachenko, cité dans un communiqué de la présidence bélarusse.

Loukachenko contredit Poutine?

Cette version contredit en partie celle du président russe. Vladimir Poutine a affirmé lundi que les assaillants présumés comptaient fuir "en Ukraine". La frontière entre ces deux pays, qui s'affrontent militairement depuis deux ans, est pourtant très difficile à franchir.

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"Qui les attendait là-bas ?", a-t-il interrogé, estimant que les bombardements de Kiev sur le territoire russe et l'attaque terroriste à Moscou "s'inscrivent" dans une même "série" d'événements.

Après les accusations de Moscou, le chef de l'État ukrainien Volodymyr Zelensky avait qualifié lundi son homologue russe de "créature malade et cynique", tandis que l'un de ses conseillers, Mykhaïlo Podoliak, a dénoncé le lendemain les "absurdités" russes.

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a de son côté rejeté mardi toute aide d'Interpol car l'organisation insisterait sur "la théorie favorable à l'Occident selon laquelle Daesh aurait commis l'attentat et l'Ukraine n'y serait pour rien".

T.P. avec AFP