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Vienne

Près de Châtellerault, cette usine qui cartonne en cassant des œufs

Cette photographie prise le 6 octobre 2023 montre des œufs, à Paris. (Illustration)

Cette photographie prise le 6 octobre 2023 montre des œufs, à Paris. (Illustration) - JOEL SAGET / AFP

L’entreprise Liot, située à Pleumartin, non loin de Châtellerault, s’est spécialisée dans les ovoproduits. Elle fabrique chaque année 5 à 6 millions de bouteilles de blancs d’œufs liquides.

À Pleumartin, non loin de Châtellerault, une entreprise "fait son beurre" en cassant des œufs. La société Liot extrait le blanc d’œuf et le jaune pour les commercialiser de différentes manières. Interrogés par La Nouvelle République ce dimanche 3 novembre, Berno Pierpaolo, directeur général, et Loïc Coulombel, directeur commercial de Liot, expliquent que leur "produit phare, c’est le blanc d’œuf liquide que l’on vend en bouteille sous la marque Progrès".

Pour extraire leur précieux liquide, l’entreprise a développé une technique brevetée qu’elle a baptisée "liotisation". Ce procédé est depuis tombé dans le domaine public. Souvent copié, il reste inégalé selon les principaux intéressés. Et la demande est là. Chaque année, l’usine de Liot à Pleumartin emploie 34 salariés pour fabriquer "5 à 6 millions de bouteilles de blancs d’œufs liquides".

2 à 4 millions d’euros d’investissement

La majeure partie de la production est exportée dans des contrées éloignées. L’Asie, le Moyen-Orient et l’Afrique du Sud représentent 70% des produits qui sortent de l’usine. Les ovoproduits sont surtout "achetés par le secteur de la boulangerie. Ils sont aussi utilisés en boissons sportives et en nutrition. On utilise également nos produits pour le collage du vin ou encore dans l’industrie agroalimentaire", détaillent les dirigeants de Liot.

Toutefois, l’usine actuelle ne pourra bientôt plus répondre à l’augmentation perpétuelle de la demande (+4% chaque année). C’est pourquoi de gros investissements vont être consentis pour augmenter les capacités de production de 20 à 30% dans les prochaines années. Pour ce faire, 2 à 4 millions d’euros seront nécessaires.

Pierre Fougères (6Medias)