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Poitiers: une femme retrouvée morte dans sa baignoire, sa famille veut "savoir ce qu'il s'est passé"

Une quadragénaire a été retrouvée morte chez elle en août dernier (Photo d'illustration)

Une quadragénaire a été retrouvée morte chez elle en août dernier (Photo d'illustration) - Lou Benoist/AFP

Le corps sans vie d'une quadragénaire a été découvert dans son appartement du quartier de l’Hypogée, à Poitiers en août dernier. Les circonstances de sa mort restent encore inconnues.

Une quadragénaire mère de quatre enfants a été retrouvée morte dans son logement situé à Poitiers le jeudi 7 août dernier. C'est son demi-frère, installé à l'étage du dessus, qui a retrouvé le corps inanimé dans une baignoire pliable vers 22 heures, raconte la Nouvelle République qui vient de révéler l'affaire.

"C’est compliqué de ne pas savoir ce qu’il s’est passé. Nous voulons savoir dans quelles conditions elle est décédée ", indiquent le frère et l’ami de la victime, interrogés par nos confrères ce mercredi 17 septembre.

L'appartement a été placé sous scellés plus d'un mois plus tard, seulement le mercredi 10 septembre dernier, dans le cadre d’une enquête ouverte pour meurtre et confiée aux services de la Direction interdépartementale de la police nationale (DIPN), au Service interdépartemental de la police judiciaire (SIPJ) et à la Division de la criminalité territoriale (DCT).

Des proches dans l'incompréhension

Son demi-frère affirme ne pas croire à la piste du suicide. "Elle était déjà blanche avec une rigidité cadavérique qui laissait à penser que sa mort n’était pas intervenue quelques minutes avant. Elle avait juste une trace au niveau de la cage thoracique en demi-lune", a-t-il confié.

Il a également affirmé que sa sœur n'aurait a priori "aucune raison de mettre fin à ses jours".

Selon les proches de la défunte, ses deux enfants en bas âge, qui sont jumeaux, ont été placés à l'aide sociale à l'enfance (ASE) au cours du mois d'août dernier. Les deux aînés vivent quant à eux avec leur père. Le parquet de Poitiers doit prochainement communiquer sur cette affaire.

Sabrine Mimouni