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Journée nationale d'hommage aux Harkis: Toulouse interdit les rassemblements non déclarés

Cérémonie d'hommage aux Harkis à Toulouse le 25 septembre 2023.

Cérémonie d'hommage aux Harkis à Toulouse le 25 septembre 2023. - Photo par PATRICK BATARD / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

La préfecture de Haute-Garonne a publié un arrêté qui interdit les manifestations et rassemblements non déclarés dans le centre-ville de Toulouse ce jeudi 25 septembre, à l'occasion de la Journée d'hommage aux Harkis et autres membres des formations supplétives.

Une interdiction pour "éviter les débordements". À l'occasion de la journée nationale dédiée aux Harkis, terme qui désigne "ces supplétifs qui ont combattu aux côtés de la France durant la guerre d’Algérie", la préfecture de Haute-Garonne a pris un arrêté prévoyant l'interdiction des rassemblements revendicatifs non déclarés dans le centre-ville de Toulouse.

La cérémonie d'hommage aux Harkis est ouverte au public et aura lieu ce jeudi 25 septembre à partir de 9h45 au Monument à la gloire de la Résistance, sur les allées Frédéric-Mistral et Serge-Ravanel. Tout rassemblement ou manifestation sont par conséquent interdits dans ce secteur entre 8h30 et 11h. Les rues suivantes sont concernées: boulevard Monplaisir, avenue Crampel, rue de la Tannerie, rue des 36 ponts, allées Jules-Guesde, square Boulingrin, allées Paul Sabatier et port Saint-Sauveur.

Éviter les actions imprévues

Cette mesure a pour objectif d'éviter des rassemblements de groupes perturbateurs, à l'instar du 8 et 10 mai, mais aussi du 8 juin dernier où "des groupes revendicatifs ont tenté de perturber leur bon déroulement, par le moyen de drapeaux, pancartes et slogans", explique la préfecture.

En effet, le 8 mai, date de la célébration de la victoire de 1945 et le 10 mai, journée pour les mémoires de la traite, de l’esclavage, et de leur abolition, ont connu cette année quelques débordements à Toulouse.

Pour rappel, toute infraction expose ses auteurs, dans les conditions fixées par l’article 431-9 du code pénal, à "six mois d’emprisonnement et 7.500 euros d’amende et, s’agissant des participants, par l’article R. 644-4 du même code, à savoir une amende prévue pour les contraventions de quatrième classe", précise la préfecture.

Sabrine Mimouni