À Toulouse, un homme de 50 ans sauvé par des automobilistes après sa tentative de suicide depuis un pont sur la rocade

Un quinquagénaire s'est jeté depuis un pont sur le périphérique intérieur toulousain ce mercredi 24 septembre. Gravement blessé, il a été mis à l'abri par les automobilistes.

Un cinquantenaire qui a tenté de se suicider en se jetant d'un pont sur la rocade de Toulouse, ce mercredi 24 septembre, a miraculeusement survécu. Les faits se sont produit vers 13h15, selon France 3 Occitanie. L'homme se jette du pont au niveau de la sortie La Faourette et atterrit sur la voie de droite de l'A620.

Les automobilistes qui circulent sur cette route et qui auraient pu accidentellement le percuter, s'arrêtent sur le bas-côté pour mettre l'homme de 50 ans l'abri en le sortant de la voie rapide. Ce dernier est en vie, mais gravement blessé aux deux jambes. Son pronostic vital n'est toutefois pas engagé.

Un patient d'un hôpital psychiatrique toulousain

Par coïncidence, les membres du personnel d’un hôpital psychiatrique toulousain se trouvent parmi les automobilistes qui s'arrêtent pour lui porter secours. Ils l’identifient immédiatement comme étant l’un de leurs patients. En effet, le quinquagénaire est hospitalisé dans l’établissement et bénéficiait d'une autorisation de sortie lorsqu'il a tenté de mettre fin à ses jours.

Une fois sur les lieux, les secours ont pris en charge ce dernier et l'ont transporté vers le centre hospitalier de Toulouse le plus proche. Le pont de la rocade est le témoin de plusieurs tentatives désespérées. Une femme de 70 ans s'est suicidée en se jetant de ce dernier en novembre dernier. Elle avait garé son véhicule à proximité du lieu du drame avant de passer à l'acte. Et malgré les tentatives des pompiers et du médecin de SAMU pour la réanimer, la femme est finalement décédée.

Chaque jour, ce sont 25 suicides qui sont enregistrés dans le pays, avec une nette surreprésentation des hommes, trois fois plus nombreux à se donner la mort que les femmes, selon le sixième rapport publié par l’Observatoire national du suicide (ONS).

Sabrine Mimouni