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Vache folle: Stéphane Le Foll annonce la fin des tests de dépistage

Stéphane Le Foll annonce la levée des tests de dépistage de la maladie de la vache folle sur les animaux nés depuis 2002.

Stéphane Le Foll annonce la levée des tests de dépistage de la maladie de la vache folle sur les animaux nés depuis 2002. - Jean-François Monier - AFP

Les tests de dépistage de l'ESB seront levés pour les animaux nés depuis 2002, annonce le ministre de l'Agriculture, qui invoque des "gains de productivité pour la filière".

Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a annoncé jeudi au sommet de l'élevage, à Clermont-Ferrand, la levée des tests de dépistage de l'ESB, ou maladie de la vache folle, sur les animaux nés depuis 2002, considérés par la filière comme un frein à l'exportation.

Interpellé dans les travées par les éleveurs inquiets face à l'effondrement des cours de la viande, le ministre a fait valoir que cette question n'était pas de son seul ressort. En revanche, il a voulu rassurer sur un des sujets de friction majeurs du moment, en promettant de "se battre" auprès de la Commission européenne pour obtenir un aménagement du règlement sur les nitrates dans l'eau, qui soulèvent la colère des professionnels, en particulier dans le Massif Central.

"Gain de compétitivité"

"Nous mettons fin aux tests ESB pour les bovins nés après le 1er janvier 2002. La décision a été arbitrée hier", a indiqué le ministre dans les travées du Sommet de Cournon, près de Clermont-Ferrand. Selon son entourage l'arrêté ministériel sera publié "dans les prochains jours". "C'est un gain de compétitivité pour la filière et une preuve que nous pourrons donner, à l'international, de la situation sanitaire de notre pays" a fait valoir Stéphane Le Foll.

Le dépistage de l'encéphalite spongiforme bovine ou maladie de la vache folle avait été rendu obligatoire en 2001, en pleine épidémie, et était resté en partie en vigueur. Il contraint à retenir les carcassses 24 heures après abattage le temps d'obtenir les résultats. Mais surtout, selon la filière, il agit comme un repoussoir sur de nombreux marchés extérieurs, notamment chinois.

V.R. avec AFP