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Un jihadiste français menace la France de tueries dans une vidéo

Un extrait de la vidéo durant laquelle ce jeune Français menace son pays de représailles.

Un extrait de la vidéo durant laquelle ce jeune Français menace son pays de représailles. - Capture d'écran Archives.org

Un jeune Français qui se trouverait actuellement en Syrie pour le jihad menace d'appeler ses partisans à "tuer n'importe quel civil" en France. La vidéo, diffusée sur Internet, n'a pas encore été authentifiée.

Le jeune homme, assis dans une voiture, arme à la main, s'exprime dans un français parfait, teinté d'un léger accent du sud de la France. Il appelle à commettre des actes terroristes sur le sol français au nom de Daesh (autre nom du groupe Etat islamique, ndlr), en représailles aux frappes aériennes menées par la coalition internationale. 

Cette vidéo, filmée avec un appareil de très bonne qualité, n'a pas encore été authentifiée ce mercredi matin par les autorités françaises.

"Vous aurez autant de meurtres, comme l'a fait notre cher frère Mohamed Merah, que de bombes que vous avez lâchées en Irak et au Sham (région qui comprend la Syrie et ses pays avoisinants, ndlr). Vous avez peur d'un frère? Il y en aura des milliers dans le futur", lance avec verve le jeune homme, qui assure que Daesh n'a pour objectif que la défense "du peuple syrien qui se fait massacrer par le régime de Bachar al-Assad".

Déjà apparu dans une vidéo en avril

Ce n'est pas la première fois que cet homme apparaît dans un message de propagande islamiste. En avril dernier, il appelait les musulmans français à "venir au Sham" faire le jihad au nom de Daesh, rappelle le journaliste spécialisé David Thompson sur son compte Twitter.

"Jusqu'alors, les seules menaces directes émanaient des bourreaux lors de vidéos de décapitations d'otages", précise le journaliste, joint par l'Express. Cette vidéo vient cependant s'inscrire dans la suite du message lancé en septembre dernier par Abou Mohammed al-Adnani, le porte-parole de Daesh. Il appelait ses partisans à tuer des citoyens, notamment français et américains. Quelques jours après, Hervé Gourdel, guide de montagne français parti séjourner en Algérie, était décapité au lendemain de son rapt.

Alexandra Gonzalez