Un harceleur finit harcelé à son tour après avoir été affiché sur Facebook par la mère de sa victime

Les menaces du jeune ont été postées sur Facebook - Image d'illustration - AFP
Elle n'en pouvait plus. Refusant de voir son fils, victime de harcèlement scolaire, entrer en classe de quatrième la peur au ventre, une mère a décidé d'employer les grands moyens pour venir en aide à son enfant, rapporte le Huffington Post.
"Avant que je fasse part de ces horreurs sur Facebook, personne ne voulait agir (...) Je suis allée porter plainte deux fois contre lui au mois de juillet. Les gendarmes ne m’ont pas prise au sérieux", explique-t-elle au Huffington Post. Elle raconte même que les forces de l'ordre auraient jugé que ce jeune harceleur de douze ans n'était pas responsable de ses actes.
"Je vais t'exploser comme on écrase une merde"
Seulement cette mère de famille n'en dort plus et décide alors d'agir seule. Dimanche, elle publie sur Facebook les messages de haine reçus par son fils. En 24 heures, sa publication est partagée plus de 40.000 fois et les internautes se déchaînent, choqués par la violence des propos.
"Mercredi je vais t'exploser par terre comme on écrase une merde et si tu le dis à quelqu'un ce que je te dis jte jure que toute la classe va être sur ton dos je m'en occuperai t'inquiète", peut-on notamment lire dans les messages. Ou encore: "Je vais te dire de bien niqué t mort fils de pute et surtout ta intérêt à me les donnée mais 20 euros sinon t mort".
Seulement voilà, en postant les insultes envoyées à son fils sur les réseaux sociaux, elle oublie de retirer le pseudo Instagram du harceleur. Sur les conseils de la gendarmerie, elle finit par retirer la publication dans la journée mais il est déjà trop tard, les internautes ont retrouvé la trace du jeune garçon et le harceleur se fait à son tour harceler.
C'est grâce à un article publié par La Voix du Nord que le collège de son fils s'est finalement décidé à intervenir, proposant de le changer de classe. La mère de famille a finalement été contactée par les gendarmes afin de lui demander plus de détails pour étayer ses deux plaintes.