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Société

Un Français sur deux juge que faire des fautes de français est "inacceptable"

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D'après un sondage réalisé pour le site Preply, spécialisé dans l'apprentissage des langues, 49% des Français considèrent que les fautes d'orthographe ne sont pas acceptables. Les jeunes générations sont les plus tolérantes sur le sujet.

Pour 49% des Français, faire des fautes d'orthographe est "inacceptable". C'est ce que révèle un sondage Censuswide réalisé pour le site d'apprentissage en langues Preply. À l'inverse, 31% considèrent que ce n'est pas si grave et 20% n'ont pas d'avis tranché.

L'opinion sur les fautes d'orthographe diverge grandement selon les classes d'âge, comme le révèle l'étude. Les 55 ans et plus sont les plus sévères avec 58% qui considèrent les fautes inacceptables et seuls 20% qui les jugent pas si graves. Plus la classe d'âge diminue, moins les fautes sont graves: 35% chez les 24-35 ans et 32% chez les 16-24 ans.

Un écart d'âge qui joue sur la perception de l'orthographe

Mais les Français font-ils des fautes? 46% des sondés déclarent en faire de façon très occasionnelle et assurent qu'ils les corrigent. Au contraire, 20% disent en faire souvent, sans les corriger forcément. Seuls 4% affirment toutefois ne faire aucune faute.

Comme pour la question précédente, l'écart d'âge influe sur les réponses. 57% des 55 ans et plus expliquent faire quelques fautes mais les corriger, contre 30% chez les Millenials (personnes nées entre le début des années 1980 et le milieu des années 1990) et 18% chez la génération Z (personnes nées entre la fin des années 1990 et le début des années 2010).

10% invoquent le stress ou la pression comme facteur des fautes d'orthographe, 6% expliquent faire régulièrement des fautes sur les réseaux sociaux, comme dans le milieu du travail. Enfin, 13% n'évoquent aucune cause précise.

Enquête menée avec l'institut de sondage Censuswide, posant la question "Quel est votre sentiment face aux fautes de français" et "Faites-vous des fautes de français, et si oui, à quelle fréquence et dans quel contexte" auprès d'un panel de 1.500 Français représentatif de la population française, et n’ayant pas connaissance de Preply au cours de l'étude.

Fanny Rocher