Trottinettes dans le Rhône: "Il n'y pas de pollution" liée aux batteries, assure un opérateur

Depuis la semaine dernière, les images de dizaine de trottinettes échouées dans le Rhône ont marqué les esprits. Dimanche, une opération de nettoyage, menée par l'association Oddyseus 3.1, a permis de repêcher 109 trottinettes électriques du Rhône en seulement quelques heures.
Des actes de malveillance
"Des zones de stationnement interdit autour du Rhône et de la Saône" ont été mises en place depuis plusieurs mois, a répondu ce lundi Lucas Bornert, directeur général de VOI France, un des opérateurs de trottinettes électriques présents à Lyon, face aux critiques suscitées par cette pollution.
"Vous ne pouvez pas terminer votre course près du fleuve (…), environ une trentaine de mètres autour de chaque quai", a expliqué le représentent de VOI France, qui précise: "les trottinettes sont assez lourdes, elles sont bloquées, donc ce serait vraiment un acte de malveillance" si elles se retrouvent jetées à l'eau.
Une mauvaise publicité
Mais au-delà de cette pollution, beaucoup s'inquiètent de l'impact des batteries au lithium qui équipent ces engins. "Il n'y a pas de fuites possibles" assure pourtant Lucas Bornert. "Il n'y a pas de liquide dans les batteries. (…) Une fois que la trottinette est récupérée, il n'y a pas de pollution dans l'eau".
Cela n'empêche pas le directeur général de VOI France de marteler qu'il "faut agir", conscient de la mauvaise publicité pour ce service. Dès la diffusion des images la semaine dernière des trottinettes au fond du Rhône, le représentant de l'opérateur affirme que des employés sont venus mener une opération de nettoyage au cours de laquelle ils ont remonté une cinquantaine de trottinettes de "toutes marques confondues".
Après avoir monté un partenariat avec l'association Guppy à Paris pour organiser régulièrement des opérations de repêchage, VOI France assure vouloir reproduire ce partenariat dans toutes les villes où ils sont présents.