Trierweiler sur son tweet : « C’était une erreur que je regrette »

Valérie Trierweiler - -
Valérie Trierweiler regrette. Dans une interview accordée à Ouest France, la compagne du président François Hollande estime que son tweet appelant à soutenir le concurrent de Ségolène Royal aux législatives en juin « était une erreur » qu'elle « regrette ».
« C’était une erreur que je regrette. J’ai été maladroite puisque cela a été mal interprété. Je n'avais pas encore réalisé que je n’étais plus seulement une simple citoyenne. Cela ne se reproduira pas », déclare la Première dame au quotidien régional.
« Quant à ce que, François et moi, nous nous sommes dit, cela relève des ‘affaires privées’ et restera donc privé ! », ajoute-t-elle.
Comme on lui demandait si les « attaques » de ses confrères dans cette affaire lui avaient paru « injustes », la journaliste a répondu: « Le traitement m’a surtout semblé disproportionné. Certains journalistes reconnaissent aujourd'hui en avoir beaucoup trop fait ».
« Ségolène Royal est une figure de la vie politique, je ne vois pas comment parler d'elle pourrait être un tabou. Tout comme cela n'est pas tabou, pour François de la croiser à New-York », ajoute-t-elle. La semaine dernière, François Hollande et Ségolène Royal se sont trouvés à quelques mètres l'un de l'autre, sans se saluer, au siège des Nations unies à New York.
Pas d'émission sur Direct 8
Valérie Trierweiler a par ailleurs indiqué qu’elle renonçait à un projet d'émission de télévision sur D8 (groupe Canal +). « Après une période de réflexion, j'ai choisi de renoncer », a déclaré Valérie Trierweiler. « Avec D8, où je travaillais depuis sept ans (...)Nous avions imaginé un ou deux documentaires sur des grandes causes comme l'éducation des petites filles dans le monde ou les problèmes démographiques », a-t-elle ajouté.
Selon elle, « c’était un beau projet à vocation humanitaire, mais je comprends que, pour certains, être la compagne du président et travailler pour une télévision puisse susciter des interrogations voire un trouble, c’est pour cette raison que je ne donne pas suite ».