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Société

Trafic de viande de cheval : 21 interpellations

Une boucherie chevaline à Roubaix (illustration)

Une boucherie chevaline à Roubaix (illustration) - -

Une centaine de militaires sont mobilisés, ce lundi, dans le cadre d'une vaste opération de gendarmerie menée dans le sud de la France et s'inscrivant dans une enquête contre un trafic de viande de cheval. Plusieurs interpellations sont prévues.

Vingt-et-une personnes ont été interpellées lundi matin dans le sud de la France lors de la vaste opération de gendarmerie visant un trafic de viande de chevaux revendus pour la consommation après avoir servi dans des laboratoires pharmaceutiques, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

Parmi ces 21 personnes interpellées en Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Rhône-Alpes, Auvergne et Midi-Pyrénées figurent plusieurs négociants en viande, dont l'organisateur présumé du trafic et un proche. Il y a aussi au moins trois vétérinaires ou encore un informaticien.

L'opération, réalisée dans le cadre d'une information judiciaire conduite à Marseille, mobilise une centaine de militaires. Elle s'est déployée principalement dans le sud de la France, en Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Midi-Pyrénées, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

Une vingtaine d'interpellations prévues

Les gendarmes ont ainsi interpellé un homme à Narbonne, dans l'Aude, apparemment à son domicile, avant de l'emmener sur le site des abattoirs de la ville où pourraient se trouver les bureaux de sa société. Une vingtaine d'interpellations étaient prévues, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

Elles devaient s'accompagner de perquisitions au siège de négociants en viande et, dans une moindre mesure, dans des abattoirs.

Les investigations visent essentiellement la mise sur le marché de viande de cheval impropre à la consommation. Elles sont parties du signalement, il y a quelques mois, de viande de cheval ne satisfaisant pas les normes sanitaires dans un abattoir de l'Aude, a rapporté la même source.

La rédaction avec AFP