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Société

Test ADN à La Rochelle: "Ce test est important pour qu'il n'y ait plus de suspicion"

Le viol a été perpétré au lycée catholique Fénelon, à La Rochelle.

Le viol a été perpétré au lycée catholique Fénelon, à La Rochelle. - -

L'ADN de 527 personnes de sexe masculin, majeures et mineures, va être prélevé afin de tenter d'identifier l'auteur d'un viol commis en septembre dans les toilettes d'un lycée privé de La Rochelle.

Le prélèvement massif de l'ADN (acide désoxyribonucléique, une molécule qui contient le génome des êtres vivants) de 527 personnes, lundi à La Rochelle pour tenter d'identifier l'auteur d'un viol commis dans un lycée, est une pratique de collecte dans un large cercle, déjà mise en oeuvre dans quelques affaires criminelles, sans qu'elle ait permis, à elle seule, de les résoudre.

"Il faut prélever de la salive, puis les tests sont envoyés à un laboratoire, qui va en extraire l'ADN et établir l'empreinte génétique de chaque échantillon salivaire", explique Alexandra Schlenk, experte en empreintes génétiques. "Ensuite le laboratoire effectuera la comparaison avec l'ADN qu'ils ont en stock."

"Il est possible de refuser ce prélèvement sachant néanmoins que c'est une infraction on risque une peine d'emprisonnement et une amende. Dans le cadre de ce dossier, c'est d'identifier un agresseur. A l'issue de l'analyse, je pense que c'est extraits seront détruits. Le test est fiable. Si l'empreinte est complète, la fiabilité est totale."

Important pour la victime

Pour Jules, 17 ans, en première au lycée Fénelon, ce prélèvement massif est une bonne chose.

"Ils vont prendre mon ADN, et celui de plein de monde. Peut-être que l'un d'entre eux va coller avec celui qu'ils ont. Je n'ai pas de stress, je sais que ce ne saurai pas le mien. C'est pour les besoins de l'enquête. Je ne sais pas s'ils vont trouver le coupable comme ça, mais j'espère que ça va les aider à le trouver."

"J'ai une petite sœur qui a 15 ans, et c'est horrible que cela arrive à quelqu'un", poursuit-il. "C'est important de retrouver qui c'est, pour la victime, pour nous, pour qu'il n'y ait pas de suspicion.

La rédaction avec Juliette Droz