Alerte enlèvement levée, père suspecté... Ce que l’on sait de la disparition d’une fillette de trois ans dans l’Orne

Khuslen, une petite fille âgée de trois ans, a été enlevée lundi 6 octobre à Alençon, dans l'Orne. Pour le moment, elle n'a toujours pas été retrouvée, mais le parquet a décidé, ce mercredi 8 octobre de lever l'alerte enlèvement.

Plus de 24 heures après sa disparition, la petite Khuslen n'a toujours pas été retrouvée. La fillette âgée de trois ans a été enlevée le lundi 6 octobre à Alençon (Orne), vers 21h40.

L'alerte enlèvement a été déclenchée ce mardi soir par le parquet d'Alençon et le SIPJ (Service interdépartemental de police judiciaire) de Caen a été saisi. Enkhbold Enkhtaivan, le père de la fillette, était alors le seul suspect. Ce mercredi 8 octobre, le parquet a décidé de lever l'alerte enlèvement sans que la fillette ne soit retrouvée.

• La petite fille d'origine mongole

Khuslen a la peau mate, les yeux et cheveux noirs et une mèche sur le front. Elle est d'origine mongole et mesure 95 centimètres, décrit le ministère de la Justice dans son communiqué.

"Au moment des faits, elle portait un ensemble gris, une tétine et un doudou Mickey", peut-on lire.

À la suite de la séparation du couple, le père aurait enlevé sa fille la nuit passée, selon les informations de BFMTV de sources policières.

• Le père principal suspect au moment de l'alerte

Ce mardi, son ravisseur présumé était son père, Enkhbold Enkhtaivan, un homme de 36 ans également d’origine mongole. Selon les informations de la police, il aurait pris la fuite à bord d’une Peugeot 308 blanche immatriculée EY-361-LY. Le véhicule utilisé par le ravisseur présumé a été retrouvé par les services de police à proximité d'Alençon.

D'allure mince, il mesure 1,69 mètre. Il a les cheveux bruns, les yeux noirs et une grosse tache rouge dans le cou. Le jour de l'enlèvement, il portait un pull vert et des baskets.

Comme signe distinctif, Enkhbold Enkhtaivan possède un tatouage qui s'étend de la poitrine jusqu’à l’omoplate avec des motifs tribaux.

Orlane Edouard