Seconde journée de solidarité: bonne idée ?

En 2004, c'est son gouvernement qui avait transformé le lundi de Pentecôte en journée de solidarité. Sept ans après, Jean-Pierre Raffarin préconise d'en instaurer une seconde pour financer la réforme de la dépendance. Bonne idée ?

L'ancien premier ministre s'inquiète des prévisions alarmantes concernant le coût de la dépendance, présenté comme le prochain gros chantier de réforme de l'Etat. Une récente étude du Conseil économique et social révèle qu'en 2010, la prise en charge de cette branche a coûté 24 milliards d'euros aux finances publiques, et pèsera 30 milliards d'euros à partir de 2025. Jean-Pierre Raffarin propose donc d'instaurer une seconde journée de solidarité, sur le modèle de celle en vigueur actuellement. Le principe serait le même: faire travailler les salariés « gratuitement » 7 heures de plus chaque année et « offrir » la rémunération de ce travail aux caisses de l'Etat.

La Rédaction