Sakineh pourrait être exécutée ce mercredi

Manifestation, le 28 aout à Paris , pour la libération de Sakineh Ashtiani. - -
A l’origine des inquiétudes, une lettre évoquée par le Comité international contre la lapidation. La Cour suprême aurait transmis l’autorisation d’exécution à la prison de Tabriz, où est détenue Sakineh Mohammadi-Ashtiani, condamnée pour adultère.
Cette information déclenche un nouveau tollé contre l’Iran. Chargée des affaires étrangères pour l’Union européenne, Catherine Ashton demande à l’Iran de « cesser cette exécution ». Même réaction à la Maison blanche, pour qui cette décision « illustre le mépris fondamental du gouvernement iranien pour les droits humains, dont ceux des femmes ».
Condamnée à être lapidée
Mardi après-midi, plusieurs associations ont défilé devant l’ambassade d’Iran à Paris, mais aussi dans plusieurs villes d’Europe, dont Bruxelles.
Face au tollé international, l’Iran a renoncé une première fois à exécuter Sakineh début juillet. Cette mère de famille de 43 a été condamnée à mort en 2006.
Condamnée à la pendaison pour le meurtre de son mari, mais cette sentence a été commuée en une peine de dix ans de prison. En revanche, la condamnation à mort par lapidation pour adultère est maintenue.