Revivez le direct de Bourdin & Co du 8 juillet

Ce lundi dans Bourdin & Co, Benjamin Levy, rescapé du crash, a raconté l'accident du Boeing 777 d'Asiana Airlines à San Fransisco, Christian Estrosi (UMP) a appelé à la révolte contre les gens du voyage et Yannick Jadot (EELV) a commenté l’augmentation du prix du gazole pour 2014. 8h35 : Jacques Attali.

Invités, témoignages, débats... retrouvez ici tous les moments forts de Bourdin & Co ce lundi sur RMC :

9h - Merci à tous d’avoir suivi le live de Bourdin & Co ce matin, n’hésitez pas à poursuivre les débats en réagissant ci-dessous ! Rendez-vous demain dès 7h !

8h35 - Jacques Attali est l'invité de Jean-Jacques Bourdin jusqu'à 9h sur RMC et BFMTV. Le président de PlaNet Finance, essayiste et économiste, estime qu’une crise encore plus grave que celle de 2007 est à venir.

8h25 - Hervé Gattegno est en studio pour son Parti Pris. Il revient aujourd’hui sur les négociations autour de l’accord de libre-échange. Sur la scène internationale aussi, la France est en récession

Yannick Jadot, député européen Europe Ecologie – Les Verts

En 2014, la fiscalité sur le diesel devrait évoluer. Jean-Marc Ayrault envisagerait ainsi pour l’année prochaine d’augmenter le prix du diesel de 0,40 centimes par litre. Une baisse du même ordre serait prévue pour le sans-plomb afin d’harmoniser les fiscalités sur les carburants. Les années suivantes (2015,2016, etc…), ce serait 1 centime de plus le diesel et 1 de moins pour l’essence. Aujourd'hui, il y a 18 centimes d'écart entre le diesel et le sans-plomb.

8h15 - Yannick Jadot : « Il faut envoyer un signal et dégager des moyens. Il faut aider à acheter des véhicules plus sobres. Et donc c'est gagnant-gagnant. La seule façon d'éviter de se noyer, ce n'est pas de rester immobile ».

8h14 - Yannick Jadot : « Ce projet est nul, ce rattrapage c'est nul. Le diesel c'est 16 000 morts par an. Il y a nécessité d'aller beaucoup plus vite et de sortir du diesel. C'est un piège pour l'industrie automobile française. La fiscalité écologique est mal partie. Si on n'a pas un rattrapage de la fiscalité nous n'aurons pas les moyens pour aider les personnes qui veulent changer de véhicule ».

Christian Estrosi, député UMP des Alpes-Maritimes et maire de Nice

Dimanche, Christian Estrosi (UMP) s’en est pris à la communauté Roms qu’il ne veut plus voir occuper des terrains illégalement dans sa commune de Nice. Il a également lancé un appel aux maires de France : « J’appelle les maires à la révolte » et à « utiliser mon mode d’emploi ». Le maire de Nice a en effet une méthode bien à lui. « La première chose que je fais, c'est de vous mettre des caméras partout, pour surveiller vos faits et gestes dans les quelques heures qui viennent. On va noter ceux qui rentrent, sortent, à quelle minute, à quel moment et ce que vous allez faire partout, dans la ville, dans la métropole, etc. », aurait ainsi expliqué Christian Estrosi à un groupe Rom à Nice. Le maire de la ville veut également faire payer les Roms. « J'en ai maté d'autres, je vous materai », assure leur avoir dit Christian Estrosi. Le député UMP veut aller plus loin : « Je vais envoyer mon mode d'emploi à tous les maires de France pour qu'ils sachent pendant tout l'été quels moyens utiliser face à un pouvoir socialiste qui ne les accompagne pas ».

Sur les propos de Jean-Marie Le Pen sur les Roms dont il a qualifié la présence « d'urticante et odorante »

7h51 - Christian Estrosi : « Je ne partage pas les propos de Jean-Marie Le Pen. Il essaye de se lancer dans une course à l'échalote. Il cherche une popularité qu'il a du mal à trouver.

Sur les Roms de Nice

7h49 - Christian Estrosi : « J'ai une aire d'accueil de 150 places. J'avais 50 places de libre dedans. Je leur ai proposé. Et vous savez ce qu'ils m'ont répondu : "nos enfants préferent jouer sur du gazon que sur du goudron" ».

7h48 - Christian Estrosi : « Le gouvernement, lui, dit qu'il faut leur brancher l'eau et l'élétricité sans leur faire payer la facture ».

7h45 - Christian Estrosi : « Ce sont des gens du voyage qui se sont installés par effraction. Ils sont partis. Mon mode d'emploi les a fait partir. L'efficacité était au rendez-vous. Ils avaient pourtant décidé le contraire. Ils m'ont dit qu'ils resteraient 3 semaines. 24h après, ils étaient partis. J'ai engagé des procédures civiles et pénales. Après une facture de plus de 600 000 euros de dégâts sur les terrains de foot qu'ils ont squatté et que je ne pourrai pas livrer à la rentrée, j'ai dit que je saisirai leurs voitures, ces belles et grosses voitures pour payer la facture ».

7h25, l’heure de retrouver Véronique Jacquier pour ses Coulisses de la Politique. Elle revient ce lundi matin sur le retour de Nicolas Sarkozy qui participe ce lundi en fin de journée à la réunion de crise de l’UMP après le rejet de ses comptes de campagne.

Benjamin Levy, rescapé du crash à San Fransisco d’un Boeing 777 de la compagnie Asiana Airlines

Ce français était dans l’avion qui s’est écrasé après avoir essayé de reprendre de l’altitude lors de l’atterrissage à San Fransisco. Deux personnes sont mortes, 180 ont été hospitalisées et 8 sont dans un état critique. Benjamin Levy se considère comme un miraculé.

7h18 - Benjamin Levy : « Je me suis mis près de la porte et j'ai invité les gens à sortir. Un fois que les gens sont sortis en majorité j'ai vu que d'autres restaient encore à l'arrière de l'avion. On a essayé de les aider mais je ne pouvais rien faire. Les pompiers sont arrivés et une hôtesse a été aussi extraordinaire ».

7h15 - Benjamin Levy : « L'atterrissage doit avoir lieu dans quelques secondes. On est encore à 150m de la piste d'atterrissage mais on était très près de l'eau. On était trop près et là on a frappé très fort. Et puis après on a glissé. On a eu l'impression d'atterrir dans l'eau d'abord. On a atterri sur l'eau et ensuite on a tapé sur les rochers. J'ai vécu cela au ralenti. Ça m'a paru durer une éternité. On pense à sa famille et puis tout s'arrête très vite et on réalise qu'on est en vie. Le bruit s'arrête. C'est un moment faussement calme. Et là, on réalise qu'il faut sortir de l'avion. Les gens se sont aidés. Il n'y avait pas de panique. Il n'y avait pas de feu donc pas une panique trop importante ».

7h14 - Benjamin Levy : « Ça faisait 20 jours que j'étais en Asie et que je n'avais pas vu mes enfants. Heureusement ma femme est partie 5 jours avant moi alors qu'au départ elle devait prendre le même vol que moi ».

7h12 - Benjamin Levy : « J'étais la personne la plus proche de la sortie de secours... J'ai fait ce que j'avais à faire : ouvrir la porte et invité les gens à sortir. Les Américains font de moi un héros ? Les héros étaient nombreux dans l'avion ».

Bonjour à tous, il est bientôt 7h et nous sommes ensemble jusqu’à 9h pour suivre la matinale de Bourdin & Co.

Tugdual de Dieuleveult avec Jean-Jacques Bourdin