Revivez le direct de Bourdin & Co du 25 juillet

Ce jeudi sur RMC, le journaliste pour Auto Plus Pierre-Olivier Savreux est revenu sur la hausse des péages autoroutiers dénoncée par la Cour des comptes. Gérard Larcher, ancien ministre de l’Emploi, a réagi à la nouvelle hausse du chômage, et le médecin biologiste Gérard Dine a analysé le plan de lutte contre le dopage et a expliqué que la pratique se développe chez les amateurs. A 8h40, Alain Marschall recevait Stéphane Le Foll, le ministre de l'Agriculture qui est revenu entre autres sur les chiffres du chômage.

Invités, témoignages, débats... retrouvez ici tous les moments forts de Bourdin & Co ce jeudi sur RMC :

9h : Merci à tous d’avoir suivi le live de Bourdin & Co ce matin, n’hésitez pas à poursuivre les débats en réagissant ci-dessous ! Rendez-vous demain dès 7h !

A 8h40, Alain Marschall reçoit Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture et proche de François Hollande. Si proche que les agriculteurs lui reprochent de ne pas assez s’occuper de son ministère.

8h25, c'est l'heure du parti pris d'Eric Brunet : L'Etat doit reprendre le contrôle des autoroutes.

Professeur Gérard Dine, médecin biologiste

Le Sénat présente un plan de lutte contre le dopage, qui vise notamment les amateurs, et fait 60 propositions. Par ailleurs, une liste de cyclistes dopés à l’EPO sur les Tours de France 1998 et 1999 a été publiée mercredi, on y retrouve le Français Laurent Jalabert ou encore les trois premiers du tour 1998 : Marco Pantani, Jan Ullrich et Bobby Julich. Le Sénat propose une action choc contre les salles de musculation, soupçonnées d’être plaques tournantes, ou encore renforcer le rôle de l’Agence française de lutte contre le dopage. Gérard Dine souhaite d’ailleurs que son financement soit assuré par une taxe spéciale sur les sponsors ou encore les organisateurs d’évènements.

Sur les salles de sport

8h19 - Gérard Dine : « On y trouve de la protéine améliorée avec des engrais de contrefaçon ! Le dopage du sportif de tous les jours est facile et se fait avec des vieux produits, d’ex Europe de l’Est, qu’il est très facile de se procurer. Ils sont moins chers, souvent de contrefaçon. Les sportifs high-tech savent qu’il ne faut pas prendre ces produits, qui sont des molécules biologiques et sont donc très facilement repérables ».

Sur le financement de l’agence de lutte contre le dopage

8h16 - Gérard Dine : « C’est une guerre économique. A partir du moment où les institutions sont financées essentiellement par de l’argent public, et où il n’y en a pas beaucoup, il faut regarder où se trouve l’argent. Le budget de l’agence mondiale, c’est 22 millions de dollars, quand un joueur s’échange 50 millions. Je ne vois pas pourquoi Nike, les diffuseurs ou les publicitaires ne paieraient pas une taxe ».

Une « science du dopage » ?

8h15 - Gérard Dine : « Il y a plusieurs niveaux. Il y a les gens chargés des réseaux et de la fourniture, ceux qui coordonnent sur le terrain, et ceux qui réfléchissent aux nouvelles méthodes, aux nouveaux médicaments, et ceux qui sont chargés de la veille technologique pour repérer ce qui va avoir un intérêt dopant et mettre en place des stratégies ».

8h14 - Gérard Dine : « C’est une recherche sur la capacité d’optimiser la performance de manière illicite. Comme une voiture, mais avec des risques ».

Gérard Larcher, ancien ministre de l’Emploi

En juin, le chômage a à nouveau augmenté de 0,5%, soit une hausse de 11,2% sur un an pour atteindre un nouveau record, 3,279 millions de chômeurs. Seule bonne nouvelle, le nombre de chômeurs de moins de 25 ans recule pour le deuxième mois consécutif. A Rambouillet, où Gérard Larcher est sénateur-maire UMP, le taux de chômage n’est que de 6%, notamment grâce au grand pôle régional qui regroupe les grands noms du parfum et de la cosmétique.

Sur le taux de chômage à Rambouillet, très faible par rapport à la moyenne nationale, notamment grâce à sa « Cosmétique Vallée » d’entreprises spécialisées.

7h49 - Gérard Larcher : « On a essayé de créer un environnement favorable aux entreprises, dans un territoire attractif. Nous l’avons organisé, nous avons un réseau de PMI, PME. Il faut qu’on créé un environnement, nous avons développé la formation par alternance, y compris à la mairie ».

Faut-il recruter plus à Pôle Emploi ?

7h48 - Gérard Larcher : « La question du chiffre a son importance, mais la réponse, ce n’est pas simplement 15 000 conseillers supplémentaires. A Rambouillet, nous avons réuni la maison des jeunes, la mission locale, Pôle Emploi. Pour faire face aux difficultés, nous avons rassemblé nos moyens, car l’une de nos particularités, c’est d’avoir beaucoup de systèmes qui ne communiquent pas ».

Pôle Emploi a-t-il les moyens d’aider ?

7h44 - Gérard Larcher : « Pôle Emploi a évolué. Un des outils qui lui manquent est l’accès à la formation. Seuls 10% des chômeurs accèdent à la formation, il faudrait au moins 30%. Nous avons une formation qui n’est pas suffisamment efficace, qui représente plus de 23 millions d’euros. Mais sans croissance, il n’y aura pas de création d’emplois. Il y a -15% de contrats d’apprentissage, alors que ça coûte beaucoup moins cher que des contrats aidés ».

Sur la plainte déposée par des chômeurs contre Pôle Emploi pour faute de suivi

7h42 - Gérard Larcher : « Il y a une forte demande et Pôle Emploi essaye de répondre, mais nous sommes face à un chômage de masse. Sans croissance, il n’y aura pas d’emplois. Pôle Emploi doit accompagner le mieux possible les chômeurs, je sens énormément d’efforts, mais est-ce qu’on est en capacité d’offrir une formation ? Il ne faut pas généraliser, c’est qui compte, c’est la qualité du dialogue ».

7h25 - Les coulisses de la politique, avec Véronique Jacquier : Balladur et les fonds secrets de Matignon

Pierre-Olivier Savreux, journaliste pour Auto Plus

Dans un rapport publié mercredi, la Cour des comptes dénonce une hausse des péages autoroutiers supérieure à l’inflation, malgré les accords passés entre les opérateurs et l’Etat. En réalité, le rapport de force serait en faveur des gestionnaires et l’Etat ne se montrerait pas assez exigeant. Malgré cela, il y a toujours un manque d’investissement sur les aires d’autoroute, pas toujours bien entretenues.

Sur l’hygiène des aires d’autoroute

7h19 - Pierre-Olivier Savreux : « On a 15 ans de retard au niveau des infrastructures en matière d’hygiène. Les Italiens ou les Allemands arrivent à se laver les mains sans toucher un seul bouton. Dans les nurseries des aires d’autoroute, on trouve des bactéries, des germes, rien n’est fait. Vous sortez des toilettes, vous venez de vous laver la main, il faut à chaque fois manipuler une poignée. La plupart des tables proposées ont plus de 10 ans, en bois, c’est très noble à la maison mais ça favorise le développement des bactéries. On trouve des niveaux de germes complètement hallucinants ».

Sur le rapport de la Cour des comptes

7h17 - Pierre-Olivier Savreux : « Je ne suis pas surpris, c’est quelque chose que je dénonce depuis des années. Les sociétés d’autoroute vont négocier chaque année avec l'Etat une augmentation moyenne, mais elles grugent complètement pour faire en sorte d’augmenter énormément par exemple un Paris-Lyon, emprunté par des millions de personnes, et on compense avec des trajets aberrants, que très peu de gens utilisent, pour faire une moyenne ».

Il est 7h, suivez ici en direct l'émission Bourdin & Co jusqu'à 9h présentée par Fabien Crombé durant les vacances de Jean-Jacques Bourdin.

Mathias Chaillot avec Fabien Crombé