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Revivez le direct de Bourdin & Co du 23 juillet

Suivez Bourdin & Co avec Fabien Crombé de 7h à 9h sur RMC.fr

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Ce mardi, Thierry Mazet, du syndicat de police Alliance, est revenu sur les condamnations de trois jeunes après les incidents de Trappes. Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français, a appelé le gouvernement à arrêter la rigueur, et le député-maire UDI de Cholet Gilles Bourdouleix s’est expliqué après son dérapage sur les Roms, où il a évoqué Hitler. A 8h40, Alain Marschall recevait Anne Hidalgo, première adjointe à la mairie de Paris et candidate à la succession de Bertrand Delanoë.

Invités, témoignages, débats... retrouvez ici tous les moments forts de Bourdin & Co ce mardi sur RMC :

9h : Merci à tous d’avoir suivi le live de Bourdin & Co ce matin, n’hésitez pas à poursuivre les débats en réagissant ci-dessous ! Rendez-vous demain dès 7h !

8h40, Alain Marschall reçoit Anne Hidalgo. La première adjointe à la mairie de Paris revient sur le projet du Grand Paris et répond aux critiques de sa rivale de l'UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet. Elle a également appelé à la démission de Gilles Bourdouleix après son dérapage sur les gens du voyage.

8h25, c'est l'heure du parti pris d'Eric Brunet : La monarchie, c’est tendance !

Gilles Bourdouleix, député-maire (UDI) de Cholet

Selon Le Courrier de l’Ouest, qui a diffusé un enregistrement, Gilles Bourdouleix a affirmé devant des gens du voyage « Comme quoi, Hitler n’en a peut-être pas tué assez ». Le député se trouvait dans leur campement installé sur un terrain agricole et, selon le quotidien, il aurait été excédé par des saluts nazis. Pour l’élu, la version est toute autre : il aurait répondu aux saluts nazis par « si j’avais été Hitler, vous seriez morts » et la version diffusée serait un Montage publié par le quotidien qui a déjà perdu des procès intentés par la mairie. L’élu sera officiellement exclu mercredi de son parti. Le préfet du Maine-et-Loire va saisir le procureur de la République pour apologie de crime contre l'humanité.

Sur son exclusion de l’UDI

8h19 - Gilles Bourdouleix : « Je vois que l’UDI a des pratiques staliniennes. Il n’y a pas beaucoup de possibilités de s’exprimer à l’UDI. C’est une occasion pour certains d’en faire une amicale de petits copains qui veulent en faire leur parti politique ».

Une plainte contre le journal ?

8h18 - Gilles Bourdouleix : « Je vais y réfléchir ».

8h17 - Gilles Bourdouleix : « Je suis victime d’une provocation d’un journaliste d’un journal qui vient d’être débouté sur des poursuites qu’ils ont fait contre moi. Je suis obligé de devoir justifier quelque chose qui a été enregistré à mon insu et manipulé ».

8h15 - Gilles Bourdouleix : « Je ne sais pas dans quel pays on est quand on met en accusation un élu qui un dimanche après-midi essaye de défendre ses concitoyens face à des gens qui font le salut hitlérien. Je suis maire d’une ville où 10% de la population est étrangère. J’ai été injurié parce que j’ai autorisé la construction d’un petit minaret. S’il y avait un problème de racisme… Pour moi, l’apologie du crime nazi, ce sont ceux qui font le salut hitlérien, ce sont les gens du voyage qui l’ont fait ».

La preuve de la phrase, un montage ?

8h13 - Gilles Bourdouleix : « Je le confirme. Permettez-moi de rappeler le contexte : 150 caravanes qui s’installent sur un terrain où des agriculteurs doivent mettre leurs animaux dès lundi, et le terrain est saccagé. Ils finissent par s’éloigner, ils me traitent de tous les noms, et pour finir, ils sont une trentaine à se mettre au salut nazi en criant "sale petit Hitler". Ensuite, j’ai du dire quelque chose comme "imbécile, si c’était Hitler, il vous tuerait tout de suite". A ce moment-là, le journaliste s’approche, me dit "Hitler n’en a pas tué assez ?", et je répète, "quoi, Hitler n’en a pas tué assez" ».

Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français

François Hollande recevait lundi soir les chefs des partis de la majorité à l’Elysée pour parler municipales et européennes 2014, fiscalité écologique ou encore réforme des retraites. Pierre Laurent, lui, sera reçu ce mardi, le PCF ne faisant pas parti du gouvernement.

Sur les évènements de Trappes

7h42 - Pierre Laurent : « Il faut voir que ça vient sur fond de crise sociale très grave. La situation est explosive. Je crois que c’est aux racines de ce climat qu’il faut s’attaquer au plus vite en évitant de jeter de l’huile sur le feu, soit avec des appels qui poussent au crime des organisations proches des salafistes, soit de certains policiers au comportement pas toujours irréprochable ».

7h46 - Pierre Laurent : « On voit bien que puisque le gouvernement ne veut pas entendre les gens, je leur dis qu’il faut se manifester. Il faut se mobiliser. Le Front populaire, ça a été l’alliance d’un progrès de la gauche aux élections, mais aussi de grandes mobilisations sociales. C’est comme ça qu’on obtiendra une autre réforme des retraites ».

Sur les municipales

7h44 - Pierre Laurent : « Je vais travailler à des majorités de gauche dans les villes et les communes. Il y a des logiques d’austérité au niveau gouvernemental, et des majorités de gauche dans les villes qui continuent d'investir dans les services publics. On peut obtenir au plan local ce qu’on n’a pas au niveau national ».

Sur la rencontre avec François Hollande

7h42 - Pierre Laurent : « Je vais aller dire au président que si on veut réussir une politique de gauche, il faut changer le cap de l’austérité, c’est ce qu’a dit la majorité des Français quand ils ont élu Hollande. On voit bien que la politique actuelle n’a pas de soutien populaire. Je vais aller lui parler au nom de la majorité et lui demander de ne pas faire la réforme des retraites qu’il envisage ».

7h25, c'est l'heure des coulisses de la politique avec Véronique Jacquier :Au menu du dîner de Hollande avec les chefs de partis : soupe à la grimace

Thierry Mazet, du syndicat de police Alliance

Lundi, trois jeunes ont été condamnés à des peines de prison allant de six mois avec sursis à 10 mois ferme après les violences devant le commissariat de Trappes. Deux autres ont été relaxés. Les syndicats de police expriment leur incompréhension et demandent des peines plus lourdes. Par ailleurs, le site CopWatch a révélé l’identité de six policiers qui auraient posté des commentaires haineux et racistes sur Facebook.

Sur le site CopWatch

7h17 - Thierry Mazet : « Ce sera une sauce interne. Je n’ai pas pris connaissance du contenu de ces pages Facebook. Mais vous savez ce que l’on pense de CopWatch, avec des interventions inadmissibles par le passé. On ne peut que dénoncer la façon de faire de CopWatch. Ils vont dénoncer parfois des choses inexactes ».

Sur les peines

7h16 - Thierry Mazet : « Si le procureur préconise neuf mois avec mandat de dépôt pour l’un, six mois pour les autres, c’est qu’il avait les éléments suffisants dans le dossier ».

7h15 - Thierry Mazet : « Nous sommes déçus. Ce sont des peines incompréhensibles, en deçà des réquisitions du procureur. Deux sont relaxés alors qu’il préconisait six mois. Nous attendions des peines plus lourdes ».

Il est 7h, suivez en direct l'émission Bourdin & Co présentée par Fabien Crombé jusqu'à 9h.

Mathias Chaillot avec Fabien Crombé