Revivez le direct de Bourdin & Co du 15 juillet

Ce lundi, Fabien Crombé a reçu Pascal Montredon, le président de la Confédération des buralistes après la hausse du prix des paquets de cigarettes. François Delapierre, secrétaire national du Parti de gauche, a commenté l’interview du 14 juillet de François Hollande, estimant le président « déconnecté », et Philippe Duron, député-maire PS de Caen, a affirmé qu’il faudrait encore deux ou trois ans avant que les lignes de train ne soient toutes remises à niveau avant d’envisager des amélioration. 8h35 : Henri Guaino.

Invités, témoignages, débats... retrouvez ici tous les moments forts de Bourdin & Co ce lundi sur RMC :

9h : Merci à tous d’avoir suivi le live de Bourdin & Co ce matin, n’hésitez pas à poursuivre les débats en réagissant ci-dessous ! Rendez-vous demain dès 7h !

A 8h35, Alain Marschall reçoit Henri Guaino. L’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy réagit à l’interview de François Hollande pour le 14 juillet et revient sur l'opposition entre Nicolas Sarkozy et François Fillon.

8h25, c'est l'heure du parti pris, présenté par Eric Brunet : L’optimiste Hollande me rend pessimiste.

Renaud Longuèvre, manager des équipes de France d'Athlétisme

Cinq athlètes jamaïcains ont été contrôlés positifs lors de championnats nationaux, peu de temps après avoir appris que Tyson Gay ait annoncé son contrôle positif et qu'il se retirait des Mondiaux de Moscou. Parmi eux : Asafa Powell, Nesta Carter et Sherone Simpson font partie du lot. A 30 ans, Powell était détenteur du record du monde du 100 mètres avant qu'Usain Bolt ne le fasse voler en éclats lors de Jeux de Pékin. Pour Renaud Longuèvre, c’est la preuve que les contrôles sont efficaces.

8h23 - Renaud Longuèvre : « Les tricheurs ont toujours un temps d’avance sur la patrouille, mais la patrouille reste une menace et finit par les chopper ».

8h21 - Renaud Longuèvre : « Je suis aussi surpris que vous, j’ai appris ça parce qu’on entendait les bruits courir ».

Un sport à deux vitesses ?

8h19 - Renaud Longuèvre : « Il faut d’abord se réjouir d’une chose, quand certains tombent. Il y a une charge menée, elle est efficace. On dit souvent que les plus connus sont protégés, c’est la preuve que non, même quand on s’appelle Tyson Gay et qu’on est en position d’offre le 100 mètres le plus alléchant. Le championnat du monde perd son intérêt sur le 100 mètres, mais on peut se réjouir d’une chose, c’est que le tricheur, on le choppe ».

Philippe Duron, député-maire PS de Caen

Philippe Duron, député-maire PS de Caen, est l’auteur du rapport parlementaire Mobilité 21 qui met l’accent sur le ferroviaire et la rénovation des lignes de train existantes. Le gouvernement s’en est d’ailleurs inspiré pour budgéter 500 millions d’euros pour permettre le remplacement des rames InterCités, telles que celle qui a déraillé vendredi à Brétigny. La défaillance d’une pièce de métal associé à l’aiguillage a fait six morts. Longtemps, le mot d’ordre des autorités a été en faveur du « tout TGV » et les retards accumulés sur les autres lignes seraient dû à la priorité accordée aux lignes à grande vitesse.

8h17 - Philippe Duron : « Le TGV est un marqueur de modernité, l’un des meilleurs chemins de fer du monde. Mais ce qu’il nous manque, c’est un maillon intermédiaire entre les TER pour la proximité et les TGV, pour la longue distance. Il faut remplacer les trains Corail, et on n’a pas ça. L’Etat doit passer commande de ces nouveaux trains. Les Allemands viennent de faire un choix identique, c’est moins coûteux, très efficace, et ça permet une meilleure desserte du territoire ».

8h15 - Philippe Duron : « On ne peut pas dire que le train est dangereux. La SNCF et RFF font de gros efforts d’entretien, de surveillance, de remplacement du matériel. Mais on ne peut pas toujours rafistoler le réseau, il faut des rénovations de fond maintenant »

8h12 - Philippe Duron : « On sait depuis 2005 que notre réseau ferroviaire se dégrade et vieillit. Son utilisation devient problématique. La France a fait un effort important depuis 2007 jusqu’à aujourd’hui, on a augmenté les ressources destinées à l’amélioration. On n’a pas encore stoppé le vieillissement, il faudra encore deux à trois ans. Ensuite, on pourra gagner une amélioration ».

François Delapierre, secrétaire national du Parti de Gauche

François Hollande a donné la traditionnelle interview du 14 juillet dimanche depuis l’Elysée. Pour le président, le second semestre sera meilleur que le premier, il affirme d’ailleurs que « la reprise est là ». Le chef de l’Etat a aussi réaffirmé son opposition aux gaz de schiste et est revenu sur l’éviction de Delphine Batho. Pour François Delapierre, François Hollande est « complètement déconnecté » et reste « dans une politique d’austérité, sans alternative ».

7h49 - François Delapierre : « Il faudrait un changement complet de politique économique. La seule manière pour que ça s’arrange, c’est que les Français résistent à cette politique ».

7h47 - François Delapierre : « C’est une vis sans fin. On ralentit l’économie, donc les recettes fiscales, et on augmente les impôts. Et on a fait 20 milliards de cadeaux aux entreprises, donc ce sera pour les ménages : hausse de la TVA, hausse de la CSG. Ce sont des choix économiques à contre-sens, on va frapper la consommation populaire ».

7h46 - François Delapierre : « Il faut faire une relance, arrêter avec le dogme de la dette publique, ça stoppe la croissance. Il faut arrêter de dire qu’on va rembourser nos créanciers. L’Etat n’est pas dans un rapport d’infériorité par rapport aux banques, sans l’Etat, elles seraient à terre. Pour la Légion d’honneur du 14 juillet, la profession à l’honneur, ce sont les banques cette année ! »

7h45 - François Delapierre : « Hollande me fait penser à un DRH dans une entreprise qui n’a pas de sous pour augmenter les salaires, mais fait de la psychologie ».

7h44 - François Delapierre : « C’est très révélateur. Derrière le côté surréaliste de son propos, c’est la preuve qu’il se trompe totalement sur la crise. C’est une crise de système, structurelle, tout ce qu’il fait l’aggrave ».

7h25, c'est l'heure des coulisses de la politique, avec Véronique Jacquier : La méthode Coué ne fonctionne que pour le président.

Pascal Montredon, président de la confédération des buralistes

Ce lundi matin, le prix des cigarettes augmente de 20 centimes. Le paquet le moins cher coûtera 6,30 euros et le plus cher sera à 6,80 euros. Le prix du tabac à rouler va lui augmenter de 40 centimes, le paquet moyen étant vendu autour de 7,20 euros. Selon le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, la précédente hausse du tabac de novembre 2012 a fait baisser de 9% les ventes de cigarettes, et les buralistes s’inquiètent. Une cigarette sur cinq fumée en France ne proviendrait pas d'un bureau de tabac français, l'approvisionnement se faisant le plus souvent à l'étranger ou sur Internet. Pour sensibiliser le gouvernement, les buralistes ont donc décidé de se mettre en grève administrative et n'enverront pas leurs «déclarations de stock» à l'administration, une procédure qu'ils doivent pourtant faire à chaque hausse des prix. Ils lancent aussi une opération de communication auprès de leurs clients, leur rappelant que l'État empoche 80% du prix du paquet de cigarettes sous forme de taxes.

Sur la grève administrative

7h26 - Pascal Montredon : « Nous avons besoin de quelques garanties des pouvoirs publics ».

7h24 - Pascal Montredon : « Il y a surement d’autres pistes pour faire baisser le tabagisme, et la première est de lutter contre le marché parallèle. 25% de la consommation est achetée en dehors de nos frontières, sur Internet ou les réseaux mafieux. Ce matin, les réseaux mafieux sabrent le champagne »

Les hausses de cigarette n’auraient pas d’impact sur les ventes, selon un rapport.

7h24 - Pascal Montredon : « Le prix du tabac a progressé de 80% en 10 ans, la contrebande augmente. Les rentrées fiscales ne sont plus au rendez-vous, et 6 000 buralistes ont fermé. Nous sommes vraiment inquiets, nous pensons que plusieurs milliers de buralistes, aux frontières, en zone rurale, sont sur le fil du rasoir. Nous demandons aux pouvoirs publics d’arrêter cette course folle ».

7h22 - Pascal Montredon : « Il est bon de rappeler à nos consommateurs que 80% de l’argent du tabac rentre dans les caisses de l’Etat, et 6 à 7% pour nous. Arrêtons de nous stigmatiser et de faire croire que la solution pour faire baisser le tabagisme, c’est augmenter le prix du tabac. Ça ne marche plus ».

7h, suivez ici en direct l'émission Bourdin & Co jusqu'à 9 heures, présentée par Fabien Crombé.

Mathias Chaillot avec Fabien Crombé