Revivez le direct de Bourdin & Co du 12 juin

De 7h à 9h suivez en direct la matinale de Jean-Jacques Bourdin sur RMC.fr - -
Invités, témoignages, débats... retrouvez ici tous les moments forts de Bourdin & Co ce mercredi sur RMC :
9h : Merci à tous d’avoir suivi le live de Bourdin & Co ce matin, n’hésitez pas à poursuivre les débats en réagissant ci-dessous ! Rendez-vous demain dès 7h !
A 8h35, Jean-Jacques Bourdin reçoit le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale Bruno Le Roux. Il revient sur le réquisitoire du procureur de Lille qui demande un non-lieu pour Dominique Strauss-Kahn dans l’affaire du Carlton, les inquiétudes du PS à l’approche des élections municipales et défend la politique réformiste de la gauche.
8h25, c'est l'heure du parti pris d'Hervé Gattegno : En honorant Mauroy, Hollande a trahi sa mémoire.
Me Henri Leclerc, l’un des avocats de DSK
Après deux ans d’instruction, le parquet de Lille a requis un non-lieu en faveur de Dominique Strauss-Kahn dans l’affaire de proxénétisme du Carlton de Lille, car il n’existerait « pas de charges suffisantes ». Le procureur demande en revanche le renvoi de douze autres personnes devant la justice.
Sur l’attaque du RER D, en mars dernier, par des adolescents à Grigny qui avait racketté des passagers. A l’issue de leur procès, ils s’en sortent avec des avertissements, des travaux d'intérêt général et des condamnations avec sursis.
8h23 - Henri Leclerc : « La justice doit avoir un souci premier, c’est celui d’éducation et de surveillance, depuis une ordonnance de 1945. La première chose à faire, c’est qu’ils puissent être des adultes normaux. Ils ont aussi des heures de travail d’intérêt général. Ce n’est pas inutile, mais on ne les met pas dans une prison, c’est-à-dire qu’on n’en fait pas des délinquants à vie ».
Sur le réquisitoire du procureur concernant DSK dans l'affaire du Carlton de Lille
8h17 - Henri Leclerc : « Les juges voulaient renvoyer tout le monde en cour d’assises, le procureur dit que les autres doivent aller au tribunal correctionnel, car il n’y a pas de bande organisée. Là, nous allons vers une relaxe. Si les juges veulent une relaxe spectaculaire après un grand procès, un grand déballage médiatique devant la presse du monde entier, très bien. Mais au final : relaxe ».
8h15 - Henri Leclerc : « Les juges ont un mois pour se décider. Ils sont complètement indépendants, ils peuvent aller contre l’avis du procureur. Mais ce qu’il dit, c’est ce que nous disons depuis 18 mois, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’élément qu’il savait qu’il s’agissait de prostituées. Et quand bien même, qu’il n’y a pas d’élément juridique pour le qualifier de proxénétisme. C’est immoral si on veut, mais ce n’est pas du proxénétisme ».
Marwane Ben Yahmed, directeur exécutif de la rédaction du magazine Jeune Afrique
Abdelaziz Bouteflika est hospitalisé depuis 6 semaines en France à la suite d’un AVC mineur, selon les autorités algériennes. L’hypothèse d’un nouveau mandat semble maintenant écartée, même si le président continuerait à laisser des directives au quotidien. Sa succession, elle, n’est pas assurée.
Sur la succession de Bouteflika
7h59 - Marwane Ben Yahmed : « L’armée va tenter de trouver un homme de compromis, plus jeune, plus moderne, mais qui ne s’aliénera pas les islamistes ».
Sur l'état de santé de Bouteflika
7h58 - Marwane Ben Yahmed : « François Hollande connaît son état de santé. Il a chargé un de ses collaborateurs, dont le nom est gardé secret, de suivre ça. Le premier ministre algérien et le frère du président seraient les seuls autres à savoir ».
7h56 - Marwane Ben Yahmed : « Ça fait 45 jours. La question de sa succession s’est accélérée. Un scrutin était prévu en avril 2014, l’option d’une candidature de Bouteflika est levée. Je ne crois pas que l’armée prenne le pouvoir. C’est une institution qui pèse énormément. Mais la Constitution prévoit ça, le président du Sénat pourra assurer l’intérim et organiser des élections ».
7h55 - Marwane Ben Yahmed : « Il a subi un AVC, qui laisse des séquelles. Il a peut-être subi une paralysie, voire des problèmes d’élocution, ce qui explique l’absence d’images, de sons, de preuves de bonne santé. C’était déjà le cas en 2005 quand il a eu un ulcère hémorragique ».
Jean Peyrelevade, ancien président du Crédit Lyonnais (1993-2003)
L’ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde, Stéphane Richard, doit terminer au plus tard sa garde à vue ce mercredi matin, où il est sommé de livrer des explications sur le rôle du ministère dans la décision, en 2007, de recourir à un arbitrage pour mettre fin au litige sur la vente d’Adidas. Cet arbitrage se conclura avec la remise de plus de 400 millions d’euros à Bernard Tapie. « L'État d'aujourd'hui doit essayer de compenser les fautes de l'État d'hier », estime l’ancien patron du Crédit Lyonnais qui estime que les ordres venaient « de Sarkozy lui-même ». L’Etat devrait d’ailleurs se porter civile pour s’assurer que les intérêts du contribuable n’ont pas été lésés, comme le demandait Jean Peyrelevade.
7h49 - Jean Peyrelevade : « Quand j’ai dit, en 1994, "monsieur Tapie, il faut rembourser vos dettes" – en dehors de celles d’Adidas, mais qui étaient déjà considérables, je recevais des coups de fil à la fois de l’Elysée et de Matignon, alors que c’était une cohabitation, pour me dire d’arrêter d’embêter monsieur Tapie. Il a été protégé par une partie de la gauche et une partie de la droite ».
Sur la garde à vue de Stéphane Richard, qui affirme qu’il n’y a pas eu d’ordre, ni de Christine Lagarde, ni de Nicolas Sarkozy
7h46 - Jean Peyrelevade : « La dernière défense va être de dire "peut-être que l’arbitrage n’est pas régulier, peut-être que le montant est exagéré, mais le Crédit Lyonnais a volé a volé Bernard Tapis". Mais cette thèse est fausse ! Le Crédit Lyonnais est venu au secours de monsieur Tapie. Fin 1992, monsieur Tapie a acheté Adidas depuis deux ans, son chiffre d’affaire n’a pas arrêté de reculer, il est au bord du dépôt de bilan. Les banques allemandes menacent de déposer le bilan, sauf si monsieur Tapie s’en va et qu’on fait une augmentation de capital. Mais Monsieur Tapie a donné à un concurrent une minorité de blocage. Le Crédit Lyonnais met donc 500 millions de francs sur la table pour faire partir cedtte personne, avant de remettre 500 millions pour sauver Adidas du dépôt de bilan. A ce moment, si les banquiers avaient été normaux, ils auraient dit à monsieur Tapie qu’il ne pouvait pas rembourser, donc ils auraient pris les titres d’Adidas. Maisils ont monté cette gigantesque opération où le Crédit Lyonnais gardait tous les risques. On l’a aidé… Il était ministre ».
7h44 - Jean Peyrelevade : « Je pense que la décision a été prise au sommet de l’Etat. Je n’ai pas de preuve, mais des indices concordants. La pression a été faite sur un certain nombre de ministres successifs, qui ont tous refusés. Il a fallu attendre l’élection de Nicolas Sarkozy ».
7h25, c'est l'heure de la chronique de Jean-François Achilli, les coulisses de la politique : DSK, Carlton, l'avant-dernière marche
Pascale Got, députée PS de Gironde
La députée socialiste défend ce mercredi un amendement à la loi sur la consommation devant la Commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale pour réserver le terme « restaurant » aux établissements qui cuisinent sur place. Le texte complet sera débattu à partir du 24 juin à l’Assemblée nationale. Si l’amendement sur le mot restaurant est retoqué, elle en propose un autre avec le mot « artisans restaurateurs », mais l’industrie agroalimentaire craint que cet amendement vienne nuire à l’image de l’agroalimentaire.
7h15 - Pascale Got : « C’est l’une des rares professions de bouche non réglementée. Pour les boulangers, vous avez le statut d’artisan boulanger, il faut qu’on sache qu’on a un savoir-faire derrière le mot restaurant. Je ne fais la guerre à personne, je veux simplement que le consommateur pousse la porte en connaissance de cause. Je ne mets le couteau sous la gorge à personne, on laisserait un an pour se préparer ».
7h12 - Pascale Got : « Bien sûr qu’on ne peut pas tout cuisiner sur place. Mais ce qu’on constate, c’est une dérive, beaucoup de restaurants réchauffent des plats préparés par l’industrie et les vendent au même prix que ceux qui font l’effort, des professionnels qui utilisent des produits bruts. L’amendement, c’est faire un distinguo. On vise la qualité dans l’assiette et la prestation, la transparence pour le consommateur. Mais l’amendement prévoit une liste qui sera définie avec les différents partenaires, par exemple les fromages, le pain. Mais ces produits devront arriver d’un circuit qualitatif ».