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Qui est "Cerise", l'égérie du Salon de l'agriculture 2016?

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Cette vache de race bazadaise, appréciée pour la qualité de sa viande, va connaître les honneurs du Salon de l'agriculture cette année. Originaire du sud de l'Aquitaine, elle fait la fierté de la région.

Non, Cerise n'est pas uniquement le prénom de la jeune femme qui fait les publicités pour un assureur. Cerise est aussi la vache qui va être la mascotte du Salon de l'agriculture 2016, porte de Versailles à Paris, à partir de samedi et jusqu'au 6 mars.

"Gracieuse et pas bagarreuse" selon son propriétaire, Cerise est une vache de race bazadaise, originaire de Perquie, dans les Landes. Agée de huit ans, elle pèse environ 750 kg et mesure 1,50 mètre au garrot. "Elle est un peu plus grande que la moyenne", relève Joël Sillac, son éleveur. En 2014, elle avait été championne de France de sa catégorie.

Cerise a donné naissance à six veaux: "Fastoche", "Géraldine", "Hirondelle", "Ivresse", "Jeannette" et "Libertin", tous restés dans l'exploitation pour les besoins de l'élevage. Elle doit arriver ce jeudi soir à Paris et sera installée à l'entrée du Salon.

Une race pleine de qualités

La race bazadaise est typique du Sud-Ouest, surtout reconnue pour ses qualités bouchères et a pour avantage de s'adapter facilement. Avant la Seconde Guerre mondiale, cette race était utilisée pour le travail dans les champs. Avec la motorisation de l'agriculture, le cheptel ne comptait plus environ que 700 bêtes dans les années 1970. Préférée aujourd'hui pour sa viande, elle s'est repeuplée et on dénombre aujourd'hui 4.000 bazadaises pour 140 éleveurs.

En janvier, la marque "La bazadaise" a été créée pour valoriser le produit. Elle est mise à l'honneur chaque année à Bazas, entre Bordeaux et Agen, lors de la Fête du "boeuf gras". A cette occasion, les éleveurs font défiler leurs animaux préparés pour arriver à pleine maturité le jour défini, après les avoir présentés à un concours local.

Positionné sur un marché de produit haut de gamme, le boeuf bazadais, contrairement à la vache, bénéficie de l'Indication géographique protégée (IGP). 

Antoine Caupert avec AFP